La décision a été prise à la suite d'une réunion interne dans l'après-midi du décès de Béji Caid Essebsi. Initialement prévue le 17 novembre 2019, l'élection présidentielle pourrait se tenir à la date du 15 septembre. «La date de la présidentielle sera avancée pour respecter le calendrier prévu par la Constitution», a annoncé l'Instance supérieure indépendante des élections.
Ce jeudi 25 juillet, après avoir prêté serment, Mohamed Ennaceur, anciennement président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), a pris les rênes de la Tunisie pour assurer l'intérim de Béji Caïd Essebsi, décédé le même jour au service des soins intensifs de l'Hôpital militaire de Tunis où il venait d'être hospitalisé la veille. La dépouille présidentielle sera transportée au Palais de Carthage avant d'être inhumée ce samedi 27 juillet.
Un successeur à Béji Caïd Essebsi
Avant son décès, le défunt président avait signé les décrets de convocation des 7,2 millions d'électeurs pour une présidentielle prévue le 17 novembre et des législatives le 6 octobre. Seulement le calendrier va être bousculé par le décès du président. Prévu pour une période de 45 à 90 jours, l'intérim de Mohamed Ennaceur devrait prendre fin le 22 octobre à minuit au plus tard. Il s'en suivrait une vacance du pouvoir entre cette date et le 17 novembre.
«La date la plus probable pour la présidentielle anticipée est le 15 septembre, mais ce n'est pas une date définitive», a fait savoir l'instance dirigée par Nabil Baffoun. Il faudra régler les modalités pratiques, notamment statuer sur le sort du Code électoral amendé, mais non promulgué. C'est d'ailleurs au cours de la période intérimaire que l'organisation des élections devrait être réglée. A son terme, la Tunisie devra se choisir un nouveau président pour entériner la succession de Béji Caïd Essebsi, mort en fonction.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !