Les autorités algériennes misent grandement sur le secteur de l'aquaculture pour la diversification économique et la sécurité alimentaire du pays. D'après le directeur général algérien de la pêche et de l'aquaculture au ministère en charge de la pêche, Hamouche Taha, les investissements consacrés au secteur de l'aquaculture sont de l'ordre de 200 milliards de dinars algériens soit environ 1,7 milliard de dollars.

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Le responsable a ajouté que près de 400 dossiers d'investissement dans le secteur concerné sont actuellement en cours d'étude ou en phase de réalisation à l'échelle nationale. « L'objectif de l'Etat est de diversifier son économie et de préserver la sécurité alimentaire en réduisant les importations », a rappelé Taha.

Dans son intervention, le directeur général de l'aquaculture a souligné que les investisseurs montraient beaucoup d'intérêt pour l'aquaculture et la pêche à travers le pays ainsi que pour les industries de transformation, de conservation et autres. Il a ajouté que ses services restaient disponibles pour accompagner les investisseurs jusqu'à la concrétisation de leurs projets.

Une production de 30.000 tonnes

Ces investissements génèrent une capacité de production de plus de 30.000 tonnes alors que l'objectif national est de doubler la production nationale estimée actuellement à 100.000 tonnes pour atteindre les 200.000 tonnes.

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Taha qui s'exprimait à l'occasion d'une visite de 48h dans la wilaya de Tlemcen a par ailleurs confié que cette dernière disposait de grandes potentialités pour jouer un grand rôle dans le projet de production du pays. Il a évoqué les trois ports de pêche opérationnels et celui de Sidna Youchaa qui sera prochainement réceptionné en plus de la longue bande côtière de la wilaya. Tlemcen compte actuellement 17 projets aquacoles en cours d'étude ou en phase de réalisation pour un investissement global de 5 milliards de dinars, lesquels pourraient assurer une production de 9.000 tonnes supplémentaire pour la wilaya, a confié Hamouche Taha.