«Africa Convergence» : Soft Power, éducation, formation,... L'Afrique des talents au cœur des débats

Constitués en majorité d’une population jeune, les pays africains ont des besoins colossaux en matière d’éducation et de formation. Une préoccupation majeure au programme des discussions des panelistes de la 3ème édition conférence «Africa Convergence» qui se tiendra du 21 au 22, à Dakar, la capitale sénégalaise. La coopération, l’éducation, la formation des talents sont désormais des parties intégrantes des nouvelles frontières de création de valeur pour les États afin accroître et développer leur « Soft Power», selon des spécialistes.
Éduquer et former sa population constituée en majorité de jeunes, est l'un des défis majeurs que l'Afrique doit relever au cours des prochaines années.
Éduquer et former sa population constituée en majorité de jeunes, est l'un des défis majeurs que l'Afrique doit relever au cours des prochaines années. (Crédits : Reuters)

Placée sous le thème des « défis de l'exécution stratégique », la troisième édition de la conférence «Africa Covergence» sera axée en partie sur l'éducation, la coopération et la formation. Sous l'intitulé « Coopération, éducation, formation & soft power, les nouvelles frontières de création de valeur », un panel de spécialistes de ces différents domaines se réunira au cours de la Conférence Africa Convergence du 21 au 22 juin à Dakar pour débattre du sujet, dégager des pistes ou formuler des propositions pour répondre aux besoins des populations africaines en matière d'éducation et de formation. Parmi les intervenants : Mohammed Methqal (Directeur Général de l'Agence Marocaine de Coopération Internationale, AMCI), Amadou Diaw (Président du Groupe ISM), Mokena Makeka (CEO de Makeka Design), Kako Nubukpo (Economiste d'Oxford Senior Fellow), ainsi qu'Ahmedou Ould Abdallah (Président de Centre 4S).

Ces intervenants vont se pencher sur les stratégies à élaborer pour placer l'éducation et la formation en bonne place, en priorité, dans les agendas stratégiques des nations africaines. La question est cruciale d'autant plus que les inégalités en matière d'éducation, couplées à des disparités plus larges, augmentent le risque de violence et de conflit. Dans 22 pays d'Afrique subsaharienne, les régions dans lesquelles le niveau d'instruction moyen est très bas ont 50% de risque de connaître un conflit dans les 21 ans, selon un rapport de l'UNESCO, publié en 2016 sur la nécessité de réformer les systèmes éducatifs dans le monde.

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