Botswana : le gouvernement s'engage à valoriser les ressources de la faune nationale

Le gouvernement botswanais entend désormais promouvoir l'économie faunique, où les habitants des territoires riche en faune seront placés au centre d'une stratégie de développement durable.
Fin mai dernier, le gouvernement botswanais a décidé de lever l'interdiction sur la chasse à l'éléphant.
Fin mai dernier, le gouvernement botswanais a décidé de lever l'interdiction sur la chasse à l'éléphant. (Crédits : Pixabay)

L'économie faunique au Botswana est d'une importance capitale. C'est ce qu'a annoncé cette semaine le président botswanais Mokgweetsi Masisi qui a réaffirmé l'engagement de son pays à faire en sorte que davantage de nationaux occupent une place importante dans l'économie faunique.

«Nous redoublerons également nos efforts en matière d'inclusion à travers la relance de la Gestion communautaire des ressources naturelles (CBNRM). Nous avions perdu toute assurance envers les communautés dans l'économie de la faune. Nous allons continuer à impliquer nos communautés et cela sera guidé par notre principe de concertation», a déclaré le numéro 1 botswanais. Selon lui, les pouvoirs publics doivent garantir les droits de toutes les communautés partageant un habitat avec la faune. «Nous allons accélérer notre engagement à assurer l'implication de la communauté dans la CGNRM», a laissé entendre le président Masisi.

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Impliquer les populations

Les déclarations du président interviennent au lendemain de la participation d'une délégation du Botswana vient au Sommet économique sur la faune sauvage au Zimbabwe. Représentant les communautés lors de ce sommet, Sarah Wallican a affirmé sa confiance au chef de l'Etat qui s'est déclaré ouvertement en faveur de l'implication des populations dans le développement de l'économie faunique. «En tant que communautés partageant leur habitat avec la faune, nous ne devrions pas être observateurs lointains. Nous devrions participer à la formulation des politiques», a renchéri Wallican.

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