Madagascar : la victoire de Rajoelina confirmée par les résultats officiels

La commission électorale nationale indépendante a confirmé aujourd’hui jeudi 27 décembre la victoire à la présidentielle de l’ancien chef de l’Etat, Andry Rajoelina. Selon les résultats provisoires mais officiels, l'ancien président de la transition a recueilli 55,66 % des voix contre 44,34% pour son challenger et également ancien président, Marc Ravalomanana.
A 44 ans, Andry Rajoelina, ex-édile de la capitale Tana et ancien DJ est, saut coup de théâtre rocambolesque, de nouveau président de Madagascar.
A 44 ans, Andry Rajoelina, ex-édile de la capitale Tana et ancien DJ est, saut coup de théâtre rocambolesque, de nouveau président de Madagascar. (Crédits : La Tribune Afrique)

C'est loin d'être d'une surprise au regard des tendances annoncées depuis le début de la publication des résultats provisoires du second tour de la présidentielle. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), a annoncé ce jeudi, la victoire de Andry Rajoelina qui a recueilli 55,66% des voix, contre 44,34% pour Marc Ravalomanana. Il s'agit des résultats certes provisoires mais officiels et selon les suffrages publiés par la commission électorale, l'écart entre les deux candidats est de 525.984 voix. De quoi donner une sérieuse longueur d'avance à l'ancien chef de l'Etat, surnommé « Andry TGV », qui est sur le point de revenir à la tête du pays qu'il a déjà eu à diriger pendant cinq ans, durant la transition de 2009 à 2013.

En attendant les résultats définitifs

A 44 ans, Andry Rajoelina, ex-édile de la capitale Tana et ancien DJ, est bien parti pour devenir le prochain président de Madagascar. Empêché de se présenter en 2013 afin de sortir du pays de l'impasse politique, il a enfin pu prendre le dessus, et par les urnes, dans le tant attendu duel électoral avec son éternel challenger, Marc Ravalomanana, lui aussi ancien chef d'Etat, écarté du scrutin de 2013.

En 2009 déjà, c'est lui qui a dirigé les manifestations populaires qui ont conduit à l'éviction du président d'alors, qui n'est autre que Ravalomanana. Cette nouvelle victoire vient donc confirmer le leadership et le poids électoral de celui qui était donné comme principal favori de l'élection présidentielle, bien qu'il a fallu procéder à un second tour pour départager les deux anciens chefs d'Etat.

Lire aussi : Madagascar : mobilisation en baisse au second tour des présidentielles

La balle est donc désormais dans les mains de la Haute cour constitutionnelle qui dispose de neuf jours pour proclamer les résultats définitifs, et ainsi mettre fin à un long processus électoral qui a été émaillé d'inquiétudes et de tensions, bien avant le début des scrutins. Si le candidat perdant a contesté à plusieurs reprises la régularité du scrutin, les observateurs internationaux ont annoncé, de manière générale, n'avoir pas décelé « d'irrégularités majeures ». Ce qui au regard de l'écart des voix, devrait déboucher sur une plus que probable confirmation des résultats provisoires proclamés ce jeudi par la CENI.

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Commentaire 1
à écrit le 28/12/2018 à 7:06
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Rajoelina méritait d'être jugé pour avoir plongé le pays dans une misère extrème , c'est une bourgeoisie mafieuse qui l'a élu , les pauvres ne votent pas ou tellement peu, cartes d'identités et recensement ne sont pas informatisés, bonjour la fraude...

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