Le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires politiques, Thomas Shannon, cité par la plateforme d'informations Sahara Reporters, a confirmé ce 1er octobre que l'Administration américaine vient de libérer des fonds supplémentaires au profit du Cameroun, du Nigéria, du Tchad et d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest, mobilisés contre les deux groupes terroristes Boko Haram et l'Etat islamique.
Selon le responsable américain qui s'exprimait lundi dernier dans le cadre d'un symposium autour du thème «Le Nigéria : défis et perspectives pour la promotion d'une paix durable», organisé par l'Institut américain de la paix à Washington (United States Institute of Peace), ce nouvel appui porte l'enveloppe globale mobilisée par les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad et en Afrique de l'Ouest, depuis l'année 2015, à 700 millions de dollars, soit près de 392 milliards de francs CFA.
En attendant les Nations-Unies
Cette aide supplémentaire des Etats-Unis aux pays engagés contre le terrorisme dans cette région sera appuyée par une autre aide des Nations-Unies. En marge de la à la 72e Assemblée de l'ONU, tenue le 22 septembre 2017 à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et le président camerounais Paul Biya ont évoqué en cours d'un entretien la lutte contre les groupes terroristes dans le bassin du Lac Tchad et en Afrique de l'Ouest.
Rappelant l'importance de cette guerre, Paul Biya a demandé à son interlocuteur d'attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation afin d'aider les Etats de la région à relever les défis sécuritaires et humanitaires auxquels ces derniers sont confrontés.
De son côté, le secrétaire général de l'ONU, tout en félicitant le Cameroun pour son rôle important dans la lutte contre Boko Haram et l'accueil des réfugiés, a promis au président Biya le soutien des Nations Unies.
Notons que les crimes de Boko Haram au Cameroun, particulièrement, ont déjà causé la mort de près de 2 000 personnes depuis 2013. Quant au Haut-commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), il prend en charge environ 330 000 réfugiés et demandeurs d'asile vivant pour la plupart dans les régions de l'est, de l'Adamaoua, du nord et de l'extrême nord. Ses actions ciblent aussi quelque 228 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays.
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