Ghana / élections : clap de fin pour les dépôts de candidatures

La Cour suprême du Ghana avait ordonné la prorogation au 08 novembre du délai de mise à jour des candidatures de toutes les personnes dont les dossiers ont été rejetés. Elle met ainsi fin à un conflit qui opposait la commission électorale (CE) à certains partis politiques depuis la semaine dernière.
Le Ghana semble avoir évité de justesse une crise électorale, à quelques semaines des présidentielles

Le Ghana semble avoir évité une crise politique de justesse. Alors que les partis politiques avaient saisi la justice pour trancher sur la question des candidatures rejetées, la Cour suprême ghanéenne, dans un souci d'apaisement a jugé utile de proroger la date du délai (8 novembre) pour les candidats dont les dossiers avaient été rejetés. La présidente de la Cour, la juge Sophie Adinyira, a demandé « la suspension de toutes les actions engagées » par les partis contre la CE.

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Il s'agit pour la Cour suprême de donner du temps aux partis concernés par les rejets et les plaintes judiciaires, pour régulariser leur demande vis-à-vis des critères de dépôt de candidature. Adinyira met ainsi fin à un quiproquo judiciaire qui a causé un tollé entre la CE et certains partis politiques.

Les partis politiques qui avaient subi les rejets de la CE avaient introduit des recours gagnants auprès des tribunaux. Ce qui a poussé la commission électorale a formulé un pourvoi en cassation. Celui-ci exprimait son souhait que la Haute Cour se prononce sur les décisions judiciaires qui ont entériné des candidatures qu'elle avait précédemment rejetées pour irrégularités.

 Des soupçons d'injustice...

La présidente de la CE, Charlotte Osei avait tenu à rappeler que les litiges entre sa commission et les partis n'empêcheraient pas le bon déroulement des activités préélectorales. « Nous avons le devoir d'agir conformément à la loi dans l'organisation de l'élection », précise Osei. Une manière pour cette dernière de signifier que les rejets étaient purement et simplement juridiques. Il faut dire que la Cour suprême a su jouer la carte de l'apaisement, alors que les cœurs s'échauffaient, les uns et les autres soupçonnant un empêchement de certaines candidatures.

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En effet, sur les 17 candidatures reçues, la Commission électorale en a validé 4, disqualifié 12 et maintenue une dernière en stand-by en raison d'une plainte présentée contre le candidat en question. Parmi les candidatures rejetées l'on retrouve Dr Papa Kwesi Nduom du parti populaire progressiste (PPP) ou encore l'ex-Première Dame Nana Konadu Agyeman-Rawlings du Parti populaire démocratique (PDP). La date des élections présidentielles et législatives est demeurée malgré tout, inchangée. Les votants ghanéens seront convoqués le 07 décembre prochain aux urnes

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