Le gouvernement ghanéen a bénéficié en fin de semaine dernière d'un financement de 81,6 millions de dollars auprès du Fonds africain de développement (FAD) du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). L'annonce a été faite suite au Conseil d'administration de la Banque qui s'est tenu la semaine dernière. Les fonds devraient servir à cofinancer des tronçons de la route du corridor oriental de 695 km reliant la capitale ghanéenne, Accra, à l'arrière-pays dans sa partie septentrionale et à la frontière avec la région du Sahel, à travers la réalisation de différents travaux.
Il s'agit de la construction de deux échangeurs, des travaux de génie civil connexes qui intègrent des initiatives de soutien communautaire pour aider à améliorer les moyens de subsistance dans la zone desservie, notamment la réhabilitation d'écoles et d'installations sanitaires, la construction de marchés et des installations agro-industrielles.
«Le projet répond aux besoins d'environ 230 000 personnes et devrait impacter la vie de plus de 5,4 millions d'habitants en réduisant les temps de déplacement et de transit, en soutenant l'éducation et la prestation de services de santé tandis que le potentiel agricole des zones rurales sera transformé», a commenté Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice de la Banque pour l'Afrique de l'Ouest ajoutant que «le projet devrait faire passer les zones rurales des zones de difficultés économiques à la prospérité économique et créer environ 1 500 emplois directs».
Un co-financement de l'OPEP et de la JICA
Le FAD n'est pas le seul financeur du projet. Estimé à 113,27 millions de dollars, ce dernier mobilise en dehors du gouvernement ghanéen et du FAD, les intérêts du Fonds de l'OPEP pour le développement international et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Cet intérêt manifesté de diverses parties s'explique aussi par l'importance de ce corridor qui permet de créer une inter-connectivité. Marie-Laure Akin-Olugbade soutient que «cette inter-connectivité renforcera l'inclusivité pour stimuler le développement socio-économique, faciliter le commerce et promouvoir l'intégration régionale».
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