Au bout d'un mois de tractations, la Banque africaine d'Import-export (Afreximbank) finalise actuellement la levée d'un prêt syndiqué de 907,5 millions de dollars américains, composé de deux tranches de 485 millions de dollars américains et 390,4 millions d'euros. « La taille de l'accord final et la période relativement courte au cours de laquelle le financement a été levé reflètent la haute estime et la confiance du marché dans la solidité financière d'Afreximbank et son importance pour le continent », commente dans un communiqué professeur Benedict Oramah, président d'Afreximbank.

Mobilisé par 13 banques internationales, ce prêt syndiqué s'opère sous la coordination mondiale du numéro un de la banque dubaïote Emirates NBD Capital Limited, du japonais Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG), le groupe bancaire britannique Standard Chartered Bank. Les autres banques complétant ce pool bancaire sont : Bank ABC, HSBC Bank, State Bank of India-WBB Bahrain, la banche londonienne d'Industrial and Commercial Bank of China, le japonais Mizuho Bank, RMB Private Bank, Sumitomo Mitsui Banking Corporation Europe, la filiale luxembourgeoise de Commerzbank Aktiengesellschaft et First Abu Dhabi Bank PJSC.

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Destinés à appuyer l'action d'Afreximbank pendant la crise liée au COVID-19, ces fonds serviront notamment à assurer la liquidité de la Banque dans le mise en œuvre son mécanisme d'atténuation des effets de la pandémie sur le commerce africain (PATIMFA). Lancée fin mars, cette facilité est déployée sous forme de financement direct, de lignes de crédit, de garanties et de swaps de devises.

Afreximbank n'écarte pas la possibilité de recourir à nouveau, dans un futur proche, à un nouveau prêt syndiqué. Récemment, la banque s'est montrée très préoccupée par les répercussions de la pandémie de coronavirus sur le commerce africain qui s'en quasiment trouvé paralysé. Alors que les pays abordent un déconfinement progressif, les activités devraient reprendre peu à peu, même si le volet sanitaire truffé d'incertitude quant à l'avenir impose encore beaucoup de précautions.