TotalEnergies allège son portefeuille angolais. La multinationale française cède -conjointement avec son partenaire japonais Inpex- sa coentreprise Angola Block 14 B.V. à Somoil, une compagnie privée angolaise active depuis une vingtaine d'années. TotalEnergies en a fait l'annonce ce lundi 17 janvier dans un communiqué.

Détenue à 50,01% par TotalEnergies et à 49,99% par Inpex,  Angola Block 14 B.V. exploite une production journalière de 9 000 barils à travers deux participations. La première, de 20% dans le bloc 14 -au large de Cabinda, est exploitée aux côtés de la compagnie nationale angolaise Sonangol, l'Italien Eni et le portugais Galp. Sa deuxième participation est de 10% dans le bloc 14K situé au niveau de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).

Selon Henri-Max Ndong-Nzue, directeur Afrique de la branche Exploration & Production de TotalEnergies, cette cession n'est pas un acte isolé dans la stratégie du groupe français. « En cédant cet intérêt dans des champs matures, TotalEnergies met en œuvre sa stratégie et poursuit la restructuration de son portefeuille d'actifs pétroliers, se concentrant sur des actifs à bas coûts et à faibles émissions de gaz à effet de serre », a-t-il déclaré.

Lire aussi 20 mnBruno Itoua : « A la tête de l'Opep, le Congo est prêt à assumer malgré le contexte mondial »

En effet, le groupe a commencé il y a deux ans à se défaire de certains actifs jugés non stratégiques. En Afrique, des filiales comme celles de Sierra Léone et du Libéria ont été vendues en 2020.

Malgré la présente session, TotalEnergies reste un acteur de premier en Angola, avec une production nationale moyenne de 212 000 barils équivalent pétrole par jour, provenant des blocs opérés 17 et 32, des actifs non opérés 0, 14, 14K et d'Angola LNG.