165 millions de dollars. C'est l'enveloppe débloquée ce mardi 29 octobre par la Banque africaine de développement (BAD) au profit du plan triennal de diversification économique de l'Angola qui vise à restaurer la stabilité macroéconomique du pays, annonce l'institution panafricaine dans un communiqué.
« Au cours des deux dernières années, nous avons estimé que les autorités étaient tout à fait déterminées à apporter des changements. De nombreuses mesures concrètes ont été prises... Nous espérons que le programme aura finalement un impact positif sur la stabilité macroéconomique, la diversification économique et la réduction de la pauvreté », a déclaré Coulibaly, estimant que Luanda est en voie d'atteindre ses objectifs pour l'année 2019.
En Angola, le leadership s'active récemment pour que le deuxième pays pétrolier d'Afrique qui a connu un repli économique fracassant suite à la chute des cours de l'or noir ces dernières années retrouve un équilibre. C'est dans ce sens qu'en plus des différentes réformes notamment fiscales en vue d'améliorer le budget de l'Etat, le plan de diversification économique angolais parie sur la production et l'exportation des produits non pétroliers. Ce qui nécessite d'importants investissements dans l'industrie.
Outre les prêts contractés auprès des bailleurs de fonds tels que la BAD, l'Exécutif angolais tente d'en engranger en interne, notamment à travers le vaste projet de privatisation lancé par le président Joao Lourenço, lequel vise également à engager davantage le secteur privé -national et étranger- dans le circuit économique angolais.
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