Une mission du Fonds monétaire international (FMI), au terme d'une mission d'examen cette semaine au Kenya, a relevé que le pays a réalisé d'importants progrès. La délégation de l'institution de Bretton Woods a indiqué dans un communiqué rendu public à Nairobi avoir évoqué avec les autorités kényanes diverses questions dont, les politiques budgétaires, le contrôle des taux d'intérêt, et les réformes structurelles destinées à assurer la durabilité d'une croissance inclusive et s'appuyant sur l'investissement.

Ainsi, en termes de progrès par exemple, selon le FMI, l'économie kényane a continué à bien se comporter, avec une croissance du PIB réel enregistrée à 5,7% au premier trimestre de 2018, contre 4,9% en 2017. L'institution note également que l'inflation est restée dans la fourchette cible des autorités depuis juillet 2017 grâce à de meilleures conditions climatiques qui ont aidé à la réduire. Quant à la croissance de l'IPC global, elle était de 4,3% en glissement annuel en juin 2018, tandis que l'inflation de base est restée faible à 3,6% en glissement annuel, ajoute le FMI.

En ce qui concerne la dette du pays, le gouvernement kényan est également prêt à faire des efforts. «Les autorités ont réitéré leur engagement en faveur de politiques macroéconomiques qui maintiendraient la dette publique sur une trajectoire durable, maîtriseraient l'inflation dans la fourchette cible et préserveraient la stabilité extérieure», explique le Fonds dans son communiqué. L'objectif est tel que le pays doit réduire son déficit budgétaire pour atteindre 5,7 % du PIB en 2018-2019, contre 8,8 % enregistré en 2016.

Notons que ces bonnes notes données par le FMI au Kenya permettent, selon l'institution, d'envisager d'autoriser au pays un accès supplémentaire de 1,5 milliard de dollars au programme d'assurance Forex, étant donné que l'actuel expire en septembre prochain.