La Banque africaine de développement (BAD) débloque un nouvel appui financier au gouvernement gabonais dans ses efforts pour améliorer l'accès à l'eau potable. D'après Robert Masumbuko, le représentant de la Banque dans ce pays d'Afrique centrale, l'institution financière panafricaine vient de débloquer une somme de 77 milliards de francs CFA en faveur de l'Etat gabonais. Les deux parties ont signé un protocole d'accord de financement qui précise que les fonds sont destinés à réhabiliter 300 km de conduites du réseau d'eau potable de Libreville et sa périphérie.
« Ce protocole d'accord est relatif à la réhabilitation et l'extension, de l'entièreté du réseau d'eau du grand Libreville », a déclaré Robert Masumbuko, poursuivant qu'il s'agit d'une étape importante. « C'est la dernière avant de lancer très prochainement les travaux. En effet, l'accès à l'eau potable dans Libreville a été une problématique que le gouvernement gabonais et la BAD ont mis comme projet prioritaire, car touchant directement la vie et le bien-être des populations », a-t-il confié. D'après les sources du gouvernement gabonais, le projet permettra de faire passer le taux d'accès à l'eau potable de 25 à 85% en zone rurale et de 45 à 95% en zone urbaine ainsi que de faire passer le taux d'assainissement de 10 à 80% en zone rurale et de 32 à 80% en milieu urbain. Une très grande avancée vu la situation actuelle à Libreville.
Stress hydrique à Libreville
Alors que la capitale gabonaise doit faire face à une forte expansion urbaine, elle est confrontée à d'énormes difficultés d'accès à l'eau potable. Une situation qui dure depuis des années malgré les efforts du gouvernement pour venir à bout du problème.
« Si vous regardez, partout où les populations s'installent, il y a un besoin en eau potable ; c'est la raison pour laquelle le gouvernement a pris l'engagement ferme de réhabiliter 150 km de conduites d'eau potable, et la construction de 150 nouvelles conduites. C'est un chantier énorme dont le but final est de faire en sorte que le stress hydrique que connaît la population gabonaise, ne soit qu'un lointain souvenir dans quelques mois », a déclaré le ministre gabonais de l'économie, Jean Marie Ogandaga, qui a signé l'accord avec le représentant de la BAD.
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