Aux yeux de ses partisans, la libération de Laurent Gbagbo est plus qu'un vœu. Pour eux, il s'agit même d'une nécessité et d'une justice pour l'ex-chef d'Etat. Ce dimanche 29 avril, à l'occasion de la 19e édition de la fête de la Liberté à Gagnoa (centre-ouest), 106 fédérations du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo), ont demandé la libération de l'ancien homme fort du pays, jugé à la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2011.
«Gbagbo est l'aiguille et le fil de la réconciliation... Sa place est ici pour une réconciliation vraie ... CPI: 82 témoins, 0 zéro preuve, libérez-le ...», scandait les partisans de Gbagbo.
Ce n'est pas la première fois que ces derniers réclament ouvertement la libération de l'ex-président. Peu avant son transfert à la CPI en 2011, plusieurs voix dans le pays s'étaient déjà élevées pour demander qu'il soit libéré au nom de la réconciliation.
Parmi ces dernières, celle de l'écrivain Bernard Binlin Dadié, à la tête d'un groupe de pression politique dénommé «Congrès national de la résistance pour la démocratie» (CNRD), regroupant des partisans issus de différents partis politiques et de diverses organisations de la société civile ivoirienne.
Pour Binlin Dadié, le président Alassane Ouattara devrait arrêter «la chasse à l'homme», cesser les violations et les pillages des domiciles privés, des villages et campements, mais surtout, estime le célèbre écrivain ivoirien, les autorités ivoiriennes doivent «créer un climat de sécurité propice au retour de chaque Ivoirien à sa résidence habituelle et à l'amorce d'un dialogue national».
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