Après une cérémonie d'investiture « atypique » d'Adama Barrow dans les locaux de l'ambassade de Gambie à Dakar, entouré par des représentants de la CEDEAO et les diplomates occidentaux en poste au Sénégal. La CEDEAO a finalement optée pour la « manière forte » pour déloger Yahya Jammeh du State House de Banjul. En effet, les troupes sénégalaises déployées à la frontière gambienne ont annoncé avoir pénétré sur le sol gambien. Selon le colonel Abdoul Ndiaye, porte-parole de l'armée sénégalaise, les militaires sénégalais auraient franchis la frontière « cet après-midi ».
D'ailleurs, selon des médias sénégalais, peu avant l'investiture, le chef d'Etat-major de l'armée gambienne aurait invité le nouveau président Adama Barrow à revenir en Gambie. Le général Ousman Badjie aurait assuré un libre passage à Barrow. Une fois sur place ses hommes se chargeraient d'assurer la sécurité physique du nouveau président, en attendant de trouver un arrangement politique. Une position qui contraste avec le soutien « inconditionnel » à Jammeh affiché ses dernières semaines. Sur le terrain, les forces sénégalaises n'auraient rencontré aucune résistance et les soldats gambiens cantonnés à la frontière auraient hissé un drapeau blanc.
Lire aussi : Gambie / Investiture de Barrow : la CEDEAO se dérobe-t-elle ?
A l'heure où nous mettions en ligne, rien n'avait été communiqué sur l'avancée réelle des troupes en territoire gambien, ni si les troupes étaient à proximité de Banjul ou encore sur le sort réservé à Yahya Jammeh en cas d'arrestation de ce dernier.
Dossier éditorial de la rédaction, depuis le début de la présidentielle gambienne à rebondissement.
Sujets les + commentés