La femme africaine veut briguer la place qui lui revient

Même si sur ces dernières années plusieurs pays africains ont fait beaucoup d'efforts en matière de promotion de la femme, il y a encore beaucoup de chemin à faire. La question est de nouveau soulevée depuis vendredi à Conakry par les femmes africaines ministres et parlementaires des pays francophones de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
Ellen Johnson Sirleaf est la seule femme Chef d'Etat du continent.

Plusieurs thématiques relatives aux enjeux liés à la mortalité maternelle, à la promotion de la planification familiale, à la lutte contre les violences basées sur le genre ont été abordées lors de cette rencontre de Conakry. Makalé Camara, la présidente du réseau des femmes ministres et parlementaires de Guinée indique que les travaux de Conakry permettront de faire un plaidoyer pour l'épanouissement de la femme africaine. Il s'agira surtout, pour la ministre guinéenne, de publier une déclaration afin d'inciter les Etats membres de la CEDEAO à faire face aux multiples défis auxquels les femmes africaines font face dans leur vie quotidienne. De son côté, Sanaba Kaba, la ministre guinéenne de l'Action sociale, de la Promotion féminine et de l'Enfance à appeler à faire l'état des lieux de la situation globale des femmes dans les différents pays francophones de la CEDEAO et au-delà, celles du continent.

Protection et épanouissement des femmes sur le continent

Selon le rapport sur le développement humain en Afrique de 2016 réalisé par le Programme des nations Unies pour le développement (PNUD), les africaines affichent un niveau de développement humain équivalant à 87 % seulement de celui des Africains. Il ressort que les femmes en Afrique occupent 66 % des emplois dans le secteur informel non agricole et ne gagnent que 70% pour chaque dollar gagné par un homme. De même, seulement 7 à 30 % des entreprises privées sont dirigées par une femme.

Selon les conclusions du document, les disparités entre les genres coûtent à l'Afrique subsaharienne 95 milliards de dollars US par an soit plus de 6% du Produit intérieur brut (PIB).Tenant compte des données du rapport du PNUD, les femmes africaines ministres et parlementaires appellent à octroyer leurs droits et des responsabilités pour leur autonomisation. La Finalité du conclave de Conakry est d'impulser une réelle dynamique pour la protection de la junte féminine et l'épanouissement des femmes sur le continent africain.

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Commentaire 1
à écrit le 13/12/2016 à 13:57
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Bonjour, Dans le dernier paragraphe de l'article, je pense qu'il faut lire et comprendre la "gente féminine" et non pas "la junte", mot qui a un connotation autoritaire et militaire.

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