Gabon  : soutien de la BAD pour renforcer l'employabilité des jeunes

La Banque africaine de développement (BAD) poursuit son appui aux pays africains dans la lutte contre le chômage des jeunes. Après la Côte d'ivoire et le Burkina Faso notamment, le Conseil d'administration du Groupe de cette institution financière africaine a approuvé vendredi dernier un financement de 84,63 millions d'euros, pour financer le projet de renforcement des capacités pour l'employabilité des jeunes et l'amélioration de la protection sociale au Gabon.
Akinwumi Adesina, Président de la BAD

Dans un communiqué rendu public, la BAD explique que le projet financé a pour objectif de contribuer à la réduction du chômage des jeunes et l'amélioration des conditions de vie des populations. Le document de la BAD indique que le financement servira spécifiquement à renforcer les capacités pour la protection sociale et l'employabilité des jeunes à travers l'augmentation et la diversification de l'offre de formation professionnelle et d'enseignement technique et de la santé. « Il permettra également l'amélioration de la qualité des formations et de la gouvernance des secteurs, et la promotion de l'inclusion sociale», renseigne la même source.

Plus de 720 000 personnes ciblées par le projet

Selon les détails fournis par la BAD, le projet a trois composantes à savoir : le développement des compétences pour l'employabilité des jeunes, la promotion de la santé et de l'inclusion sociale et l'appui à la gestion. Plus de 720 000 personnes essentiellement des jeunes de 14 à 35 ans représentant 40% de la population gabonaise bénéficieront de ce projet.BAD a également intégré dans ce projet le volet de financement qui permettra de finance plus de 80 promoteurs de micro et petites entreprises et d'activités génératrices de revenus dont 50% de femmes. Egalement en vue, l'insertion de 250 demandeurs d'emploi du Gabon. Le communiqué de la BAD renseigne par ailleurs que le projet permettra de porter le nombre moyen de diplômés des établissements bénéficiaires de 1 700 à 2 600 par an soit un total de 13 000. Ce financement était devenu nécessaire pour le fait que le Gabon est confronté à un double défi au niveau de l'enseignement technique et professionnel, qui se traduit par le faible taux de scolarisation de 8%. L'UNESCO recommande dans les pays émergents un taux se situant entre 20 et 30%. Tout comme la plupart des pays africains, le Gabon n'est pas épargné par le problème de l'inadéquation de la formation offerte dans les universités et les besoins du marché du l'emploi.

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