[Connect Live] Investir dans les compétences, un levier pour réussir la relance en entreprise ?

Domaines de plus en plus spécialisés, manque de profils pointus, avantages incomparables pour les étudiants en fin de cursus en Europe,... Dans des économies et des marchés de plus en plus mouvementés par les conséquences de la crise pandémique, trouver, puis intéresser de nouvelles compétences, dans le contexte de la relance économique, est un vrai challenge pour les RH des entreprises africaines, notamment les multinationales.

Si la tendance est aujourd'hui à l'africanisation des ressources, des entreprises préfèrent encore « puiser » dans le vivier de la diaspora en partant à la quête de jeunes compétences souhaitant réussir leur retour sur le continent. La Banque mondiale avance à ce propos deux chiffres qui parlent d'eux-mêmes : 30% seulement des Africains trouvent un premier emploi dans leur pays d'origine et les 12 millions de jeunes qui arrivent sur le marché du travail chaque année devraient voir leur nombre au moins quadrupler d'ici 2050.

Aujourd'hui, les Etats, les instituions, comme les grands décideurs savent que l'éducation et les compétences augmentent la capacité d'innovation et l'adoption de nouvelles technologies. Toutefois, dans de nombreux pays à revenus moyens, notamment en Afrique, la forte croissance de la productivité dans certains secteurs interfère avec la faible productivité et une pauvreté omniprésente dans le vaste secteur de l'économie informelle. « Les jeunes, les travailleurs et les entrepreneurs qui détiennent une bonne éducation et une formation de qualité peuvent accélérer la transition vers l'économie formelle, mais cela seulement dans le cadre de politiques de croissance macroéconomiques centrées sur l'emploi, et d'un environnement propice au développement des entreprises », note dans un rapport l'Organisation internationale du Travail.

Face à la pénurie de compétences et de talents sur le marché du l'emploi, ce sont les grands groupes de formation internationaux qui se pressent de plus en plus pour « reproduire » des pôles entiers vers l'Afrique en maintenant un niveau d'excellence similaire aux institutions européennes ou américaines notamment. Comme le préconise l'OIT, l'enjeu aujourd'hui pour les entreprises africains et leurs responsables de ressources humaines est double : ils doivent non seulement dénicher les profils adéquats, capables d'accompagner l'entreprise dans sa stratégie de transformation, mais ils doivent aussi « investir dans les compétences et les talents et de s'engager dans des méthodes d'éducation et de formation innovantes pour répondre aux besoins des travailleurs du XXIe siècle ».

Quels sont donc aujourd'hui les modèles les plus efficients pour les investisseurs dans les domaines la formation ? Comment les entreprises développent-elles les compétences de leurs collaborateurs et parfois investissent dans les talents de leur environnement ? Faut-il investir dans des viviers pour en faire les collaborateurs de demain ? « Importer » des compétences d'encadrement des équipes locales ? Ou doit-on juste capitaliser sur ses propres ressources en développant leurs compétences?

Pour répondre à ces questions et bien d'autres, La Tribune Afrique organise depuis nos studios à Paris et sur nos réseaux sociaux, le 28 octobre à 17H00 GMT (18H00 heure française) un Connect Live sur le thème : « Investir dans les compétences, un levier pour réussir la relance en entreprise ? ». Le panel de cette rencontre sera composé de :

-  Samir Addahre, ambassadeur, Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l'UNESCO ;

- Virginie Dias-Tagnon, DRH à L'Oréal, en charge des talents pour l'Afrique ;

- Bintou Konaré, DRH de Côte d'Ivoire Terminal Bolloré ;

- et Hugues Levecq, Directeur du campus ESSEC Afrique.

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