CEDEAO : la paix, la sécurité et l’économie au Sommet de Monrovia

Le 51e sommet de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ouvert ses travaux, ce dimanche 4 juin à Monrovia, en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement et de responsables de haut niveau. Au menu du jour, la paix et la sécurité, l’économie, et l'’adhésion du Maroc à la CEDEAO en tant que membre à part entière, mais absent de ce sommet.

Une dizaine de chefs d'Etat dont les présidents du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, de la Gambie, du Sierra Léone et du Bénin a répondu présent à l'ouverture du 51e sommet de la CEDEAO à Monrovia.

Tenue sous la présidence d'Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du Liberia et par ailleurs présidente en exercice de la CEDEAO, cette 51e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest est placée sous le seuil de la sécurité en Afrique.

Un sommet axé sur la paix et la sécurité

«Le rôle classique de la CEDEAO est la restauration de la paix à la suite d'une crise interne», a déclaré dans son discours d'ouverture cette après-midi, la présidente en exercice de la CEDEAO. Ellen Johnson Sirleaf, dont le mandant à la tête de cette organisation sous régionale arrive à terme, est encore très préoccupée par les menaces terroristes qui planent sur le continent. «Aujourd'hui, des attentats terroristes mettent en danger la stabilité régionale», a-t-elle dit.

Pour sa part, le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel Alain de Souza, en référence à l'intervention qui a conduit l'ex-président gambien Yahya Jammeh à céder le pouvoir en janvier, dresse un bilan positif de l'organisation en matière de sécurité et de stabilité en Afrique. «Notre région continue de jouir d'une forte crédibilité et d'une bonne image de marque, grâce notamment au règlement diligent de la crise gambienne», a affirmé Marcel Alain de Souza.

Le Maroc, grand absent

Outre la sécurité, l'examen de la demande d'adhésion à part entière du Maroc à la CEDEAO est à l'ordre du jour de ce sommet. Au mois de février, après son retour au sein de l'Union africaine, le Royaume chérifien a informé la présidente Ellen Johnson Sirleaf de sa volonté d'adhérer à cette assemblée régionale en tant que membre à part entière. Seulement, le Royaume, très gêné par la présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, n'a pas souhaité honorer de sa présence ce rendez-vous qui va pourtant décider de son avenir au sein de l'organisation.

La route de l'Ouest...

Ce sommet sera également marqué par la signature du Traité de l'autoroute Dakar-Abidjan et la pose de la première pierre du projet régional d'énergie électrique qui concerne la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Liberia et la Sierra Léone. C'est le volet économique de la 51e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui à l'issue de laquelle, la présidente en exercice Ellen Johnson Sirleaf, va céder son fauteuil.

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