Selon des informations fiables obtenues par La Tribune Afrique, plusieurs réunions ont été tenues en mai et Juin 2016 avec des responsables des ministères des finances des pays visés afin de s'entendre sur des « plans de régularisation massifs ». Sont particulièrement dans le viseur du géant de Redmond, les administrations dites « Bankables », telles les douanes.
Adama Seck en fer de lance
A la manoeuvre pour mener cette offensive d'envergure, Adama Seck, basée aux Emirats Arabes Unis et en charge des « nouveaux marchés africains ». Cette ancienne de Bouygues Telecom et SFR a ainsi envoyé fin mai plusieurs mises en demeure enjoignant les administrations récalcitrantes à trouver une « solution de régularisation de leur situation dans les 72 heures », selon des documents auxquels a eu accès La Tribune Afrique. Selon nos informations, ces missives seraient restées jusqu'à aujourd'hui lettre morte malgré plusieurs promesses des administrations concernées et une comptabilisation commune des licences pirates. Si la situation venait à s'éterniser, ceci pousserait Microsoft à enclencher un possible plan de rétorsion en désactivant à distance les logiciels piratés, provoquant une possible paralysie de certaines administrations.
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