Plus de 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la raffinerie d'Alger

Les autorités algériennes ont décidé de réhabiliter la raffinerie d'Alger. Un contrat a été signé, dans ce sens, dimanche à Alger, entre la compagnie d'hydrocarbures algérienne, Sonatrach et la société chinoise CPECC. A terme, la production de la raffinerie devrait connaître une hausse de 35%.
Alger compte remettre à niveau sa raffinerie pour répondre à la demande intérieure et baisser les importations de produits raffinés.

La coopération algéro-chinoise est loin de faiblir, preuve en est l'accord conclu entre la Sonatrach et l'entreprise chinoise CPECC, portant sur la mise à niveau de la raffinerie d'Alger. Les travaux de réhabilitation démarrent au mois de décembre prochain et sont prévus pour durer environ deux ans (21 mois exactement). Ils coûteront 45,5 milliards de dinars soit 414 millions de dollars. Les documents ont été paraphés par le directeur du pôle raffinage de Sonatrach, Tahar Cherif Zerrar, et le directeur général de la CPECC Algérie, Liu Chun Lin.

En dehors de la réhabilitation, il est prévu également l'adaptation des installations afin de permettre à la production de la raffinerie de passer d'une capacité de 2,7 millions de tonnes par an à 3,7 millions.

Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa s'est réjoui de cette avancée qui permettra au gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika d'arrêter les importations de carburants d'ici à 2020 et de pouvoir faire face à la consommation locale qui est de plus en plus croissante.

Quatre millions de tonnes de carburant sont importés. Mais les quantités ont connu une baisse de l'ordre de 18 à 20% 2016 comparée à 2015.

Accroître la production de carburants et de produits pétroliers

La tutelle a par ailleurs, invité l'entreprise chinoise, déjà présente dans le pays à travers des projets de raffineries de condensat et de stations de pompage, à accélérer les travaux pour finir dans les délais impartis.

Le ministre algérien de l'énergie a avancé que la réhabilitation de la raffinerie sera suivie de la construction de trois autres à travers le pays.

« Tout ceci fait partie d'un programme global de pétrochimie qui vise à accroître la production nationale de carburants et de produits pétroliers à 60 millions de tonnes par an à l'horizon 2019 contre moins de 30 millions de tonnes à l'heure actuelle », précise Boutarfa.

La raffinerie d'Alger traite le pétrole brut provenant de Hassi Messaoud pour satisfaire la demande en carburant et gaz (essence, kérosène, gazole, GPL, propane, butane) et exporter d'autres produits tels que le naphta et le fioul.

Rappelons qu'elle a été mise en service en février 1964 par un groupement de compagnies étrangères.

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