Standard Chartered Bank n'a jusqu'ici qu'un bureau de représentation au Caire. Le groupe bancaire britannique qui a récemment introduit sa demande pour l'ouverture d'une filiale, vient d'obtenir l'accord de principe de la Banque centrale d'Egypte, annonce-t-il dans un communiqué.

Pour la banque, sa décision est motivée par les performances enregistrées ces dernières années par le secteur bancaire égyptien et les améliorations notoires en termes de solvabilité financière, d'efficacité de la gouvernance et du soutien accordé par les autorités de régulation qui ont permis aux banques commerciales « de gérer sans heurt divers défis ».

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Cette expansion des activités de Standard Chartered Bank sur le continent africain intervient après les bon résultats régionaux de la banque qui a enregistré des revenus en hausse de 3,5% à 2 446 millions de dollars en 2021 et ce, malgré l'impact négatif des baisses de taux sur les marges. Le bénéfice d'exploitation s'est quant à lui établi à 856 millions de dollars, soit « le niveau le plus élevé depuis 2015 », souligne la banque, ajoutant que ces résultats sont surtout portés par les activités de marchés financiers et de gestion de patrimoine.

« 2021 a été une année exceptionnelle pour nous dans la région Afrique et Moyen-Orient. Notre performance financière record démontre les progrès réalisés dans l'exécution de notre stratégie. Tout au long de l'année, nous avons accéléré notre transformation numérique... », a déclaré Sunil Kaushal, CEO Afrique et Moyen-Orient.

Comme la plupart des banques internationales actives sur le continent, Standard Chartered Bank regarde les marchés africains avec beaucoup d'attention. De plus Au Royaume-Uni, le contexte post-Brexit s'y prête bien. Récemment, Barclays -pour ne citer que cela- s'invitait particulièrement dans la gestion de patrimoine en récupérant les actifs de Crédit Suisse.