Viva Tech met la lumière sur l'innovation africaine

L'Afrique sera mise à l'honneur de la 3e édition du salon Viva Technology, qui regroupe les startups et grandes entreprises engagés dans le monde de l'innovation.
(Crédits : Pixabay)

La «révolution numérique» est en marche sur le continent africain. C'est ce que révèle, semble-t-il, la création cette année, à Viva Technology (du 24 au 26 mai à Paris, Porte de Versailles), de l'espace Afric@tech. Plus de cent startups, «les plus prometteuses d'Afrique», explique l'organisation de l'évènement, viendront exposer leurs solutions basées sur les nouvelles technologies.

L'image d'un «nouvel écosystème» qui «émerge», «très dynamique», selon les organisateurs de Viva Tech. Dans cet espace, on trouvera ainsi «un Lab dédié, des pavillons pays, des challenges et un cycle de conférences spécifiques».

Une formidable vitrine, également, pour l'innovation africaine, sur un salon qui a accueilli près de 70 000 visiteurs l'an dernier, dont le quart provenant des quatre coins du monde. Objectif : renforcer les liens entre jeunes entreprises innovantes et grands groupes industriels, réunis autour de thématiques comme la robotique, la réalité virtuelle ou l'intelligence artificielle.

Une «tech africaine» qui attire

Des startups venues de tout le Continent, du Maroc à l'Afrique du Sud, devraient être présentes parmi le millier qui exposera pendant les trois jours du salon (deux journées dédiées aux professionnels, les 24 et 25 mai, puis une journée consacrée au grand public, le samedi 26 mai).

Six pays du Continent présenteront des pavillons : l'Afrique du Sud, le Maroc, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal (représenté par l'ONU et l'incubateur Jokkolabs) et la Tunisie.

Dix startups y accompagneront entre autres, par exemple, la multinationale Sanofi, dont la marocaine MedTrucks, la béninoise KEA Medicals ou la camerounaise GiftedMom.

Total et Vinci Energies organiseront quant à elles un «Start-up Challenge» consacré à la Blockchain de l'énergie en Afrique.

La «tech africaine» attire les regards des investisseurs du monde entier. Se basant sur les opérations supérieures à 200 000 dollars, le cabinet Partech Ventures avait relevé l'an dernier une hausse des levées de fonds sur le continent de l'ordre de 33% entre 2015 et 2016 (366,8 millions de dollars pour 77 startups africaines).

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