En Afrique, la question de gouvernance est souvent pointée du doigt dans des secteurs ayant un impact direct sur le climat des affaires. La mauvaise gouvernance et la corruption dans certains pays sont citées comme des raisons de l'utilisation inefficace des fonds climatiques par exemple. Et lorsque la probité, la bonne gouvernance et l'éthique sont mises de côté, les conséquences touchent l'ensemble des écosystèmes et retardent le développement.

Aujourd'hui, face au contexte inédit auxquels ils sont confrontés, comment les gouvernements et le secteur privé africains peuvent-ils promouvoir les bons principes de gouvernance pour préserver l'environnement des affaires ? Quels risques réels peut engendrer la corruption sur les économies ? Peut-on aujourd'hui mesurer la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ? Comment encourager les investissements sans une réelle politique de bonne gouvernance ? L'Afrique doit-elle chercher des solutions en elle-même pour relever ce défi ?

Pour débattre de ces questions, La Tribune Afrique, dans le cadre de la 2e édition de son Digital Forum du 1er décembre 2020, a organisé un interview croisée de Sophie Scemla, avocate aux Barreaux de Paris et de New York et associée au bureau parisien de Gide, et  Ghizlaine Nourlil, directrice Afrique & Middle East à Vigeo Eiris  et ancienne directrice de la branche finance durable de BMCE Bank au Maroc.