Togo  : un prêt de 20 millions de dollars pour accompagner le programme d'appui à la micro-finance

L'Etat togolais a signé mercredi dernier à Djeddah deux accords de prêt avec la Banque islamique de développement. Dans un communiqué rendu public, le département togolais de l'Economie et des finances indique que ces subventions remboursables d'un montant de 20 millions de dollars sont destinées à l'amélioration de la finance inclusive et à la lutte contre la pauvreté dans le pays.
D'après la BCEAO, à la fin de septembre 2017, l'encours des dépôts collectés auprès des agents de micro-crédits, essentiellement les ménages togolais, a progressé de 8,1% par rapport à la même date une année auparavant.
D'après la BCEAO, à la fin de septembre 2017, l'encours des dépôts collectés auprès des agents de micro-crédits, essentiellement les ménages togolais, a progressé de 8,1% par rapport à la même date une année auparavant. (Crédits : DR)

La Banque islamique de développement (BID) vient d'accorder à l'Etat togolais deux subventions remboursables d'un montant global de 20 millions de dollars ( environ 11 milliards de francs CFA) pour financer un projet d'appui à la microfinance.

Les accords des prêts ont été signés ce mercredi 14 mars 2018 à Djeddah par le ministre togolais de l'Economie et des finances, Sani Yaya, et le président de la BID, Mohamed Hamza Hajjar. Selon le gouvernement togolais, la Banque islamique entend appuyer les efforts de l'Etat togolais pour améliorer la finance inclusive et réduire la pauvreté.

Dans un communiqué transmis à la presse, le ministère togolais de l'Economie indique que les fonds débloqués par la BID permettront «d'améliorer les conditions de vie des indigents et de créer des emplois par le renforcement des capacités financières, techniques et institutionnelles des partenaires et des parties prenantes en matière d'appuis à la finance inclusive».

Notons que la première subvention porte sur une enveloppe d'environ 5,5 milliards de Fcfa accordée par le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID), un fonds d'affectation spéciale consacré au financement, en priorité, des 28 pays membres de la BID les moins avancés, avec des conditions avantageuses, afin d'éradiquer la pauvreté. Quant au second accord, il porte sur un prêt accordé à partir des ressources ordinaires de la BID et destiné à soutenir les projets d'appui à la micro-finance au Togo.

Plus de 600 000 bénéficiaires

A en croire le ministère togolais de l'Economie et des finances, les subventions accordées permettront la formation de 600 000 personnes à l'entreprenariat et auront accès à la micro-finance et à la finance inclusive. Cette étape permettra d'ouvrir la possibilité de créer quelque 1 000 emplois. Sani Yaya a indiqué qu'il s'agit d'un financement qui cadre parfaitement avec la vision et la politique du gouvernement togolais pour répondre aux besoins des populations. «Les concours de la BID confirment son attachement et sa détermination à accompagner l'Etat togolais dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie de développement à travers le Plan national de développement et dans l'atteinte des Objectifs de développement durable», a tenu à préciser le ministre togolais de l'Economie.

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Commentaire 1
à écrit le 16/03/2018 à 20:52
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il est dit dans le développement que l'argent prêté permettra de renforcer la micro finance et créer ainsi 1000 emplois. je voudrais savoir de quel emploi s'agit il , car selon moi la micro finance vient juste renforcer des activités déjà existentes

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