[SERIE WEB - EP2] Savoir-faire et faire savoir, 5 conseils-clés pour lancer sa startup

Agriculture numérique, image SAT, IoT, drones, logiciels, robots, applications innovantes,.. Pendant une semaine, La Tribune Afrique braque les projecteurs sur des startups qui innovent pour faire avancer les secteurs agroalimentaire et agricole sur le continent. Découvrez dans ce 2e épisode de notre Spécial Agrobusiness Candace Nkoth Bisseck, cofondatrice de Black Roses Network qui nous présente ses cinq conseils pour les PME et startups africaines.
Candace Nkoth Bisseck, cofondatrice de Black Roses Network, lors de la conférence internationale «Africa Convergence», organisée par «La Tribune Afrique», le 29 septembre 2017 à Casablanca.
Candace Nkoth Bisseck, cofondatrice de Black Roses Network, lors de la conférence internationale «Africa Convergence», organisée par «La Tribune Afrique», le 29 septembre 2017 à Casablanca. (Crédits : LTA/KT)

Elle est l'un des jeunes espoirs du continent africain. Classée N°1 du top 30 des jeunes leaders africains par le magazine Forbes, elle vient de remporter le Next Generation Women Leaders Award, un prix décerné par l'organisation américaine, McKinsey and company. Candace Nkoth Bisseck n'est plus à présenter. Ex Country manager de la filiale camerounaise de la multinationale Jumia, cette juriste de formation est la cofondatrice de Black Roses Network un réseau socioprofessionnel international qui vise à encourager l'évolution professionnelle des femmes africaines dans le monde des affaires.

Celle qui passe son temps à conseiller, accompagner et coacher des start-ups et PME africaines a pour dada le panafricanisme. Elle peut en parler pendant des heures. Pour elle il n'est pas contradictoire de parler de l'Afrique au pluriel tout en construisant une « une forte nation africaine avec des identités diverses ». « L'Afrique est un continent doté d'une très belle diversité. Et la diversité est une richesse », dit-elle. « Il faut retenir qu'en tant d'Africains il y a beaucoup plus de choses qui nous rapprochent que de choses qui nous éloignent. Je pense qu'il faut que l'on constitue une masse critique pour pouvoir dire au monde qu'on est une voix qui compte », explique-t-elle.

Voici les 5 conseils de Candace Nkoth Bisseck pour les entrepreneurs et startupers.

1- Il faut tester, éprouver et confirmer son concept

La start-up ou la petite et moyenne entreprise doit s'assurer qu'elle a un marché et qu'elle est sur un projet qui a un potentiel de croissance. En d'autres termes, même en absence de financement il faut être sûr d'avoir une base de clientèle qui apprécie le produit ou service vendu. Il est aussi primordial que la startup ou PME soit en mesure de grandir et prouver son potentiel.

2- Avoir de bonnes fondations en termes de processus

Dès le départ et au moment d'arrêter le choix sur le mode d'organisation, il faut se demander si l'entreprise a 10.000 clients de plus, cette manière de travailler resterait-elle efficace ? Est-ce que l'équipe actuelle pourra suivre le pas ? Est-ce que la localisation de l'entreprise convient ? Cela permet d'être prêt quand la croissance arrive et de rassurer de potentiels investisseurs.

3- Se reposer sur une dream team

C'est très important d'avoir une équipe sur laquelle on peut compter. L'entrepreneuriat c'est, certes, beaucoup de solitude, mais en réalité nous ne sommes jamais vraiment seuls. Il faut garder en tête que lorsqu'on est tout seul on va vite, mais ensemble on va loin. C'est la raison pour laquelle il faut s'entourer d'une équipe solide qui va être en mesure de porter le projet. Pour constituer cette dream team, il ne faut surtout pas hésiter à tester les profils et parfois faire partir ceux qui ne conviennent pas. Il ne faut pas être crispé là-dessus si l'on a une vision longs termes pour son entreprise.

4- Il ne suffit pas de savoir-faire il faut le faire savoir

Faire savoir c'est communiquer ; raconter l'histoire de son projet ; raconter l'impact positif que son projet. En d'autres termes, il faut donner envie aux gens de tomber en amour avec votre projet pour les transformer en clients, en partenaires ou en investisseurs.

5- Toujours se rappeler pourquoi on a lancé le projet

« J'ai commencé ce projet parce que dans mon village il y avait tel problème et je vouais le résoudre ». « J'ai lancé ce projet parce que je veux changer la vie des commerçants africains ». Il faut toujours se rappeler de la motivation première qui vous a poussé à lancer ce projet afin de recadrer le tir à chaque fois qu'on a le sentiment de s'éloigner de ce « pourquoi ». Cette raison, c'est ce qui va vous garder motivé et c'est ce qui va vous permettre de vous connecter aux clients, aux partenaires, à l'audience qui va soutenir votre parcours.

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