Burkina Faso  : 1,5 milliards de dollars d'Afreximbank pour le PNDES

Le Burkina Faso va bénéficier d'un appui de 1,5 milliards de dollars de la Banque africaine d'import-export pour son plan quinquennal de développement économique et social 2016-2021. A l'occasion d'une visite d'une délégation de la banque à Ouagadougou, l'institution s'y est engagée auprès du chef de l'Etat burkinabè, Marc Christian Kaboré.

Le Burkina Faso continue toujours de mobiliser les promesses d'investissement avec son plan quinquennal. Après le Fonds monétaire international (FMI) ou la banque mondiale (pour 3,5 milliards d'euros), c'est au tour de l'Afreximbank de rejoindre la liste des bailleurs de fonds. D'après son top management, la banque est intéressée par 15 projets structurants contenus dans le plan de développement économique et social 2016-2020 (PNDES), sur les 83 qu'il comporte. L'institution s'engage ainsi à apporter sa pierre au développement du Burkina Faso.

« Nous avons sélectionné des piliers qui s'inscrivent dans l'ambition portée par notre plan stratégique IMPACT 2021. Nous nous focalisons principalement sur l'accélération du commerce intra-africain et de l'industrialisation du continent en développant ses capacités d'exportation » a expliqué le Dr Benedikt Oramah, président de Afreximbank.

A la tête d'une délégation de la banque reçue par le chef de l'Etat Burkinabè, Marc Christian Kaboré, le président de la banque africaine d'import-export a précisé que les financements qui seront alloué par son institution devront aller dans le textile, les hydrocarbures et le secteur bancaire. Cet engagement d'appui d'Afreximbank intervient après celui de 12,7 milliards d'euro fait début décembre 2016 par divers institutions et partenaires du Burkina Faso.

Ayant suivi la conférence des autorités burkinabè à Paris sur le PNDES, la banque mondiale à elle seule avait promis 3,5 milliards d'euros. Sous forme de prêts, de dons ou de garanties, les partenaires financiers internationaux du Burkina Faso ont tenu à démontrer leur soutien au gouvernement de Kaboré, nouvellement arrivé. Leur promesse devrait compléter la part des 64% déjà promise par le pays lui-même à travers des mesures pour de réduction des dépenses et d'augmentation des recettes fiscales. Des dispositions qui ont ravi le FMI qui y voit la réduction des risques de surendettement de Ouagadougou.

Le PNDES, une ambition d'une relance économique

Le plan quinquennal prend en compte divers aspects économiques et sociaux. Il focalise notamment sur les questions liées à la pénurie d'électricité et d'énergie, au déficit d'infrastructures, à l'éducation, à la santé, etc. Selon le premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, d'un coût estimé à près 12.008 milliards de francs CFA, soit 18,3 milliards d'euros, le plan a pour objectif de relancer l'économie burkinabè en réalisant un taux de croissance de 7,3% par an en moyenne d'ici 2020, soit un taux du même niveau que celui enregistré par le pays durant avant la crise ayant emporté Blaise Compaoré, l'ancien Président.

A en croire toujours le chef du gouvernement, le PNDES servira à concrétiser le programme du président Marc Christian Kaboré et d'œuvrer à la transformation structurelle de l'économie.

« Il vise à disposer par une approche participative, d'un référentiel de développement économique et social national qui permette la définition et la mise en œuvre des actions prioritaires sectorielles et régionales sur la période 2016-2020, basé sur la vision ''Burkina 2025'' », a déclaré Paul Kaba Thiéba.

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