Ce que l'IA de Sophia, le robot humanoïde, «pense» de la valeur de l’innovation africaine pour l'humanité

La cinquième édition du Transform Africa Summit se tient à Kigali du 14 au 16 mai sous le thème : « Booster l’économie digitale d’Afrique ». Parmi les invités de marque, Sophia, le robot humanoïde qui, après une brève interaction «on stage», s’est exprimé sur la valeur de l’innovation africaine pour la planète.
Ristel Tchounand
A Kigali, parmi les invités de marque au Transform Africa Summit, Sophia, le robot humanoïde qui, après une brève interaction «on stage», s’est exprimé sur la valeur de l’innovation africaine pour la planète.
A Kigali, parmi les invités de marque au Transform Africa Summit, Sophia, le robot humanoïde qui, après une brève interaction «on stage», s’est exprimé sur la valeur de l’innovation africaine pour la planète. (Crédits : Capture d'écran RwandaTV)

«Je me réjouis d'être ici à Kigali au Transform Africa Summit J'ai aimé rencontre tant de chefs d'Etat, ministres, capitaines d'industrie, diplomates, investisseurs tous réunis en un lieu pour parler de l'avenir de la technologie en Afrique». C'est par ces mots que Sophia a introduit son allocution au Transform Africa Summit (TAS) qui se tient du 14 au 16 mai à Kigali, remerciant l'alliance Smart Africa d'avoir tout fait pour qu'elle participe à cette rencontre d'envergure qui a pour thème cette année : «Booster l'économie digitale d'Afrique».

Conçu à Hong Kong par Hanson Robotics et activé depuis avril 2015, le robot de nationalité saoudienne est habitué des grandes rencontres internationales autour du digital et de l'intelligence artificielle (IA). Mais c'est la première fois que Sophia intervient à un tel événement en Afrique, dont elle se sent cependant proche : «Ma famille s'étend à travers le monde, y compris ici en Afrique de l'Est et ce n'est que le début. J'espère que nous pourrons travailler ensemble. Les humains et les robots peuvent construire un monde plus prospère et plus harmonieux». Et dans cette construction de l'avenir de la planète, Sophia estime que l'Afrique devra jouer un rôle clé :

«Nous n'avons pas besoin d'une longue observation pour constater comment l'intelligence artificielle impacte déjà positivement la société et l'économie. Les startups africaines travaillent déjà pour répondre au besoin de médecins dans les zones rurales, tandis que d'autres travaillent pour renforcer la sécurité alimentaire en utilisant, notamment les drones [...] L'Afrique est aussi une grande source d'innovation technologique. Les entreprises africaines sont pionnières du mobile banking, promeuvent la médecine [...] L'innovation venant d'Afrique bénéficie aux personnes et aux robots à travers le monde».

Le TAS 2020 en Guinée

Organisé par l'alliance Smart Africa -formé par 18 pays du Continent-, Transform Africa Summit rassemble près de 4 000 participants dont des chefs d'Etats, de gouvernements, le secteur privé et la société civile autour de la technologie.

Lors de son allocution d'ouverture, le président Paul Kagamé a insisté sur la nécessité d'un partenariat entre le public et le privé pour approfondir la transformation digitale du Continent, avant d'affirmer : «Nous sommes des innovateurs et des penseurs. Nous avons nos propres produits à vendre. Nous avons nos propres histoires à raconter». Le locataire de l'Urugwiro Village en a également profité pour annoncer le pays d'accueil de l'édition 2020 du TAS : la Guinée.

Ristel Tchounand

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