Diaporama Les prétendants au fauteuil d'Alassane Ouattara

Guillaume Kigbafori Soro : l’omniprésent

Ce catholique, originaire du Nord de la Côte d'Ivoire a débuté sa carrière politique dès l'université. Alors qu'il préparait une licence d'anglais à l'université d'Abidjan, Soro intégrera puis dirigera la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) de 1995 à 1998. Après un passage par l'Europe, Guillaume Soro revient en Côte d'Ivoire en 1999, pour créer le Forum international des étudiants francophones (FIEF) et s'allie au Rassemblement des républicains d'Alassane Ouattara. Après le coup d'Etat de Robert Géuï, il maintiendra son rapprochement avec Ouattara, tout en devenant secrétaire général du mouvement rebelle des Forces nouvelles en Côte d'Ivoire. Soro participe tour à tour aux gouvernements de réconciliation nationale de 2003 à 2007. L'actuel président de l'Assemblée nationale ivoirienne a échappé à 6 tentatives d'assassinats entre 2003 et 2007. Soro accédera au poste de Premier ministre en 2011 en cumulant le portefeuille de la Défense. Ce dernier a par ailleurs été accusé par le Burkina Faso d'avoir soutenu, le coup d'Etat de septembre 2015 fomenté par des proches de Blaise Compaoré. Il a également été pointé du doigt par un rapport de l'ONU selon lequel Soro aurait constitué illégalement un arsenal militaire. (Crédits : Reuters)

Ibrahima Bayo Jr. 7 images

Suite à l'annonce d'Alassane Ouattara affichant son intention de ne pas rempiler en 2021, les pronostics se multiplient sur l'identité de son successeur. C'est la première fois de l'histoire politique ivoirienne qu'un chef d'Etat se retire sans désigner au préalable son dauphin. Une situation qui voit émerger plusieurs prétendant dans les rangs du RDR. Les anciens du régime Gbagbo pourraient également essayer de placer leurs pions pour reprendre le pouvoir. Tour d'horizon des principaux prétendants à la succession de Ouattara.

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