Si, pendant longtemps, le pétrole a représenté la source d'énergie principale du pays, le Mali a souhaité investir massivement dans le développement des énergies renouvelables : solaire, biomasse, biocarburants, éolien... Parmi les différentes actions menées, le pays a lancé la Semaine malienne des énergies renouvelables (SemR) en février dernier, événement piloté par l'Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali) et le ministère de l'Énergie et de l'eau. À la clé, la venue à Bamako de 750 chefs d'entreprises issus de plusieurs pays du monde afin d'évaluer le potentiel du pays en matière d'exploitation d'énergies renouvelables.
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Plusieurs programmes autour du solaire et de l'hydroélectricité
Si le Mali possède actuellement un taux d'électrification relativement faible (environ 19 %), l'accès à l'énergie s'affiche désormais comme une priorité du gouvernement : l'Agence malienne pour le développement de l'énergie domestique et de l'électrification rurale (Amader) a ainsi annoncé la construction de centrales solaires dans près de 60 localités.
Pour exemple, un projet de construction de centrale solaire de 33 MW a été entériné en juillet 2019, grâce à la signature d'un accord de coopération entre le Mali et la Norvège. Autre projet à court terme, des programmes de construction de centrales hydroélectriques devraient être lancés dans la zone de Macina, au sud du Mali.
À noter, Énergie du Mali (EDM), la compagnie électrique nationale malienne, s'est récemment acquittée d'une partie de ses dettes en remboursant 153 millions de dollars aux principaux fournisseurs d'électricité, espérant ainsi réduire la fréquence des délestages électriques.
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