La BEAC table sur une croissance de 4,2% en RCA

Intervenant en fin de semaine dernière au terme de la réunion trimestrielle du Comité monétaire pour la République centrafricaine à Bangui, le vice-gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique centrale, Dieudonné Evoumékou, a annoncé pour le pays, un taux de croissance économique de 4,2%.
Les industries extractives, encore traditionnelles, occupent une part importante dans l'économie centrafricaine. Le pays compte au moins 470 indices minéraux constitués de substances énergétiques, non métalliques, de métaux non ferreux, de diamant et or.
Les industries extractives, encore traditionnelles, occupent une part importante dans l'économie centrafricaine. Le pays compte au moins 470 indices minéraux constitués de substances énergétiques, non métalliques, de métaux non ferreux, de diamant et or. (Crédits : Reuters)

Pour le vice-gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), Dieudonné Evoumékou, la République centrafricaine (RCA) traverse une bonne phase économique. Le responsable qui s'exprimait en fin de semaine dernière à l'issue de la réunion trimestrielle du Comité monétaire pour la RCA à Bangui a indiqué que pour cette année, la croissance économique du pays pourrait atteindre 4,2%. Une croissance qu'il faudrait consolider, selon Evoumékou.

«Ce taux de croissance nettement au-dessus de la moyenne mondiale et de la sous-région est à encourager pour la stabilisation de la zone monétaire», a déclaré Dieudonné Evoumékou. Selon lui, il faudra faire encore relever plusieurs défis pour parvenir à une meilleure situation. «La BEAC est en train de relever les défis concernant, entre autres, la croissance, l'industrialisation, les réserves de changes», a-t-il laissé entendre.

Retour des opérateurs économiques

Cette performance économique de la RCA est à imputer aux activités dans les secteurs agricole, sylvicole, minier et commercial, mais également à un retour progressif de la confiance des agents économiques, expliquent plusieurs sources au sein du gouvernement.

Concernant le retour de confiance, la Banque mondiale avait débloqué avril dernier une somme de 5 milliards de francs CFA pour financer le renforcement des capacités du ministère centrafricain du Plan et de l'économie, mais surtout pour doter le pays d'un nouveau code minier plus attractif et susceptible d'attirer des investissements.

Selon le plan minier national établi avec l'appui de la Banque Mondiale en mars 1995, la Centrafrique compte au moins 470 indices minéraux constitués de substances énergétiques, non métalliques, de métaux non ferreux, de diamant et or. Mais jusqu'à aujourd'hui, seuls le diamant et l'or sont exploités... de manière artisanale.

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