Armement : Tripoli insiste sur la levée de l'embargo international

Les autorités libyennes viennent encore d'insister sur la nécessité de lever l'embargo sur les armes imposé à leur pays. Ce mardi 25 décembre, le ministre libyen des affaires étrangères, Mohamed Sayala, dont les bureaux venaient de subir une attaque meurtrière, a indiqué que la levée de l'embargo est nécessaire pour renforcer la sécurité du pays.
(Crédits : © STR New / Reuters)

Le gouvernement libyen est décidé à faire monter la pression sur la communauté internationale pour obtenir la levée de l'embargo international sur les armes imposé à leur pays.

« Nous sommes déterminés à faire pression et à continuer de demander la levée partielle de l'embargo sur les armes. Nous ne pourrons pas appliquer les mesures de sécurité sans la levée de l'embargo sur les armes », a déclaré le chef de la diplomatie libyenne, Mohamed Sayala, qui s'adressait à la presse locale lors d'une conférence conjointe avec le ministre de l'intérieur, Fathi Bashagha à Tripoli, ce mardi 25 décembre 2018. « La communauté internationale doit réagir si elle veut résister au terrorisme », a insisté le membre du gouvernement libyen.

Cet appel de Sayala rejoint celui déjà adressé quelques jours plus tôt dans une interview à l'agence Sputnik. « Nous n'exigeons pas la levée de toutes les sanctions, nous demandons certaines exceptions pour assurer la protection de notre Président et celle de nos garde-frontières maritimes ... Nous sommes conscients du fait que l'heure n'est pas encore venue pour la levée de toutes les sanctions. Mais ce processus doit progresser un peu pour que ceux qui ont combattu le terrorisme puissent obtenir des armes assez efficaces », avait-il confié.

Attaque meurtrière des locaux du ministère

Cette nouvelle sortie du chef de la diplomatie intervient alors que les locaux de son bureau venaient de subir une attaque meurtrière ayant fait 3 morts et une dizaine de blessés dont un membre du staff médical. Se montrant rassurant malgré la situation compliquée, Mohamed Sayala a indiqué qu'aucun document important de son ministère n'avait été endommagé et que le travail du ministère devrait reprendre ce mercredi 26 décembre dans un siège provisoire.

De son côté, le ministre de l'intérieur Fathi Bashagha a annoncé qu'une enquête était ouverte afin de mettre la main sur les responsables de l'attaque. Selon le ministre, aucun groupe n'a encore revendiqué l'attaque mais les trois assaillants ont été identifiés grâce aux tests ADN.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.