Orange se donne les moyens pour améliorer sa place en Afrique. L'opérateur français vient d'inaugurer, en grande pompe, son Global Network Operation Centrer ( GNOC, ou Centre d'exploitation de réseaux mondiaux, ndlr) avec des sites à Dakar, au Sénégal et à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Réalisé et géré par le chinois, Huawei, le centre fait partie d'un projet quinquennal de services gérés lancé en 2015. Il couvrira neuf pays, dont la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Cameroun et la Guinée-Bissau.
Le projet est né d'un important projet de transformation et de mutualisation des réseaux du groupe en Afrique. Il regroupe toutes les activités du réseau et les plates-formes de services, au sein d'un même centre de supervision. La structure est censée garantir une qualité de réseau optimale et améliorer les performances opérationnelles.
Adaptation au contexte technologique
En Afrique comme partout dans le monde, de nombreux opérateurs de télécommunications ont fait le choix d'externaliser l'exploitation de leurs réseaux. Orange a fait le même choix en confiant la mise en œuvre du GNOC à Huawei.
Il faut dire que cela entre dans une stratégie plus globale. Ces dernières années, le groupe a été impliqué dans un projet de transformation visant à renforcer sa compétitivité dans un secteur des télécommunications en constante évolution. L'approche de ce projet répond à une tendance majeure du secteur dans le continent. La plupart des opérateurs tendent, en effet, à mutualiser la supervision de leurs réseaux. De nos jours, les contextes technologiques de plus en plus complexes et les marchés très concurrentiels obligent les entreprises de télécommunications à adopter de nouveaux modèles d'affaires pour améliorer leur efficacité opérationnelle.