Bénin : la croissance attendue à 7,6%

Par Sylvain Vidzraku  |   |  269  mots
Le budget de l'année 2019 au Bénin prévoit, dans sa partie Dépenses, une enveloppe dédiée à l'extension des mesures de gratuité dans le secteur de la santé par la construction de maisons de soins palliatifs. (Crédits : DR.)
Présentant la semaine dernière, les grandes orientations du projet du budget général de l'Etat, exercice 2019, aux membres du Conseil économique et social, la ministre béninoise de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et ministre par intérim de l'Economie et des finances, Marie Odile Attanasso, a annoncé que le taux de croissance de l'économie béninoise devrait atteindre 7,6% pour l'année 2019 grâce notamment à une amélioration de la production cotonnière.

Pour l'an prochain, le gouvernement béninois s'attend à une croissance économique de 7,6%, soit 0,8 de plus par rapport au taux de 6,8% attendu pour l'année en cours. Le chiffre a été révélé la semaine dernière par la ministre béninoise de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui assure l'intérim du ministre de l'Economie et des finances, Marie Odile Attanasso, qui s'exprimant lors de la présentation des grandes orientations du projet du budget général de l'Etat pour l'exercice 2019, aux membres du Conseil économique et social (CES), expliquant que cette croissance sera portée par divers facteurs. Parmi ces derniers, la consolidation progressive de plus d'espace budgétaire au profit des dépenses d'investissements, une maîtrise de la progression des dépenses de fonctionnement et leurs stabilisations de façon générale et une amélioration continue de la production cotonnière.

Un budget à plus de 1 877 milliards de Fcfa

En ce qui concerne le budget général au titre de l'année 2019, il s'établit en ressources et en charges à quelque 1 877 milliards de francs CFA contre 1 862 milliards en 2018, soit une augmentation de 0,8%. Une enveloppe de 439,8 milliards de francs CFA sera par ailleurs dédiée à mieux lutter contre la pauvreté à travers le renforcement des programmes sociaux tels que les microcrédits aux plus démunis, l'entrée dans une phase active du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH), l'extension des mesures de gratuité dans le secteur de la santé par la construction des maisons de soins palliatifs et le renforcement des moyens du Programme cantines scolaires.