Le gouvernement congolais et la société Vodacom sont parvenus à un nouvel accord. C'est ce qu'a annoncé la société elle-même ce début de semaine. Ce nouvel engagement conclu avec le ministère congolais des télécommunications permettra au premier opérateur téléphonique de la RD Congo de rependre sa licence sur les fréquences GSM (2G).
Cette annonce de l'opérateur britannique intervient alors qu'il a été notifié par le département gouvernemental dans un arrêté la « reprise définitive des fréquences GSM (2G) attribuées à la société Vodacom Congo ». Il s'agit d'une décision prise par le ministère après avoir donné un délai d'un mois à la société britannique à la fin avril 2019 pour procéder au règlement de 30 millions de dollars dans le cadre du renouvellement de sa licence suite à des accusations d'« irrégularités ». Des exigences que la société n'avait sans doute pas honoré.
Aussi, le gouvernement congolais a indiqué que la licence de la société était arrivée à échéance depuis le 2 janvier 2018 après une exploitation de 20 ans. Ainsi, la RDC lui réclame également une pénalité de retard concédé de 45 millions de dollars.
Tentant de se justifier, Vodacom Congo avait sorti un avenant à son contrat obtenu en décembre 2015 pour 16,25 millions de dollars qui devrait prolonger sa licence et lui permettre l'obtention de nouvelles fréquences. Mais Kinshasa n'a pas été de cet avis. Selon le ministère des télécommunications, cette facture « n'aurait dû concerner que l'octroi des fréquences additionnelles ».