Sud-Soudan : la signature de l'accord de paix final fixée au 27 août

Par Emmanuel Atcha  |   |  317  mots
Le président sud--soudanais Salva Kiir ; le président soudanais Omar el-Béchir ; et le leader de l'opposition au Sud-Soudan, Riek Machar, après la signature d'un premier accord de paix, le 27 juin 2018 à Khartoum, la capitale soudanaise. (Crédits : Reuters)
La signature de l'accord de paix final entre les parties en conflits au Sud-Soudan devrait intervenir le lundi 27 août prochain, a annoncé mercredi le ministre sud-soudanais de l'Information et porte-parole du gouvernement, Michael Makuei.

La journée du lundi prochain pourrait être historique au Sud-Soudan, puisque les parties en conflit dans le pays devraient signer l'accord de paix final. D'après le ministre sud-soudanais de l'Information et porte-parole du gouvernement, Michael Makuei, un consensus a été trouvé par les parties sur la version définitive de l'accord de paix.

«Nous devrions pouvoir parapher un accord de paix global lundi prochain», a-t-il annoncé dans une déclaration à l'agence de presse Xinhua, expliquant que «les parties en présence sont parvenues à surmonter la plupart des divergences dont nous avons discuté au cours de la troisième série de pourparlers de paix sur le Soudan du Sud, qui a débuté le 13 août à Khartoum».

Consensus sur des questions essentielles non résolues

Selon Michael Makuei, la troisième série de pourparlers de paix a permis d'évoquer les questions essentielles qui n'avaient pas trouvé de réponses dans le cadre des accords sur le partage du pouvoir et les dispositions sécuritaires, conclus un peu plus tôt. «Nous avons discuté des questions relatives aux pouvoirs des vice-présidents, à la formation des comités responsables de rédiger une constitution, au comité judiciaire, ainsi qu'au nombre et aux frontières exactes des différents Etats», a indiqué le ministre de l'Information. Selon lui, ce nouvel accord de paix viendrait compléter les deux précédents qui avaient été conclus en répondant aux questions fondamentales qui n'avaient pas encore été résolues auparavant.

Rappelons en effet que les parties opposées s'étaient premièrement rencontrées dans la capitale soudanaise, Khartoum, en juin dernier et ont pu signer ce qu'il convient d'appeler l'Accord de paix de Khartoum. Ce premier accord a été suivi par un second signé le 5 août et qui concerne un partage de pouvoir entre les forces en présence et fixant les dispositions sécuritaires.