Côte d'Ivoire : top départ (ou presque) pour les travaux du métro d'Abidjan

Par Emmanuel Atcha  |   |  294  mots
Le futur métro d'Abidjani desservira l'agglomération d'Abidjan, en partant d'Anyama au Nord à l'aéroport international Félix-Houphouët-Boigny au Sud, en passant par le célèbre quartier d'affaires du Plateau.
La France vient d'accorder à la Côte d'Ivoire une aide de 2,1 milliards d'euros portant sur la période 2017-2020. Une partie du fonds d'investissement sera consacrée au projet du métro d'Abidjan.

Alors qu'elle traverse une impasse sécuritaire couplée à la chute des prix du cacao avec pour conséquence une incertitude économique, la Côte d'Ivoire vient de bénéficier d'un appui financier de la France de 2,1 milliards d'euros (environ 1 394 milliards de franc CFA, étalés sur la période 2017-2020.

La décision de la France fait suite à une mission effectuée en Côte d'Ivoire les 12 et 13 juillet. D'après le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, cet important apport financier permettra au pays de prendre en charge des actions clés prévues dans «certains secteurs prioritaires inscrits au Plan national de développement 2016-2020». A ce rang, on peut citer les secteurs de l'énergie, des routes, de la santé, de la sécurité, de l'éducation et de la formation, tous porteurs de projets, mais qui retiennent également l'attention des bailleurs français, puisque 725 millions d'euros (475 milliards de Fcfa) y seront alloués.

Un consortium franco-coréen

Outre ces secteurs, prioritairement, 1,4 milliard d'euros (918,34 milliards de Fcfa), sera consacré à boucler le financement de la ligne 1 du projet de métro d'Abidjan. L'aide française arrive en effet à point pour le projet du métro d'Abidjan. Maintes fois reportés à cause des désaccords entre le gouvernement et les entreprises prestataires dans ce projet, les travaux de la ligne 1 du métro pourront désormais démarrer.

Le contrat de construction a été accordé à la Société de transports abidjanais sur rail (STAR), dont les capitaux sont détenus un consortium composé des français Bouygues (33%) et Keolis (filiale de la SNCF avec 25%), et des coréens Hyundai Rotem (33%) et Dongsan engineering (9%). La ligne en question fait 37,9 kilomètres. Elle devra assurer le transport de quelque 300 000 passagers par jour.