Gabon  : l'AFD injecte 100 milliards de Fcfa dans l'éducation

Par La Tribune Afrique  |   |  298  mots
Le secteur éducatif gabonais est confronté à de nombreux problèmes depuis des années, allant du manque de salles de classe à l'insuffisance d'enseignants. Dans ce contexte empreint de difficultés, l'Agence française de développement (AFD) vient de décaisser la somme de 100 milliards de Francs CFA. L'enveloppe devra permettre de construire plusieurs établissements scolaires à Libreville et à Port-Gentil.

Tant vaut l'école tant vaut la nation, dit-on souvent en Afrique. L'Agence française de développement (AFD) a octroyé une enveloppe financière de 100 milliards de Fcfa au Gabon pour la construction de salles de classes dans les écoles. Le financement permettra au pays de pallier au manque de salles de classe dans les deux principales villes du pays. D'ici quelques mois, quinze nouveaux établissements scolaires seront ainsi construits à Libreville et à Port-Gentil, selon le ministre de l'Education nationale, Florentin Moussavou qui salue l'appui de l'AFD.

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Le ministre Moussavou indique que le décaissement des 100 milliards de Fcfa par l'Agence française de développement pourra faciliter le démarrage des travaux dans le courant du premier semestre de 2017 surtout que le déblocage de la première tranche de cette aide est programmé pour bientôt.

Amélioration de la condition d'apprentissage

Au Gabon, quelque 3000 enseignants ont été recrutés entre 2014 et 2015. 1750 d'entre eux officient au pré-primaire et plus de 900 sont affectés au cycle secondaire. Florentin Moussavou précise que le recrutement de nouveaux enseignants interviendra en 2017. Une politique qui vise l'amélioration de la condition d'apprentissage pour les élèves gabonais. Au recrutement d'enseignants vient s'ajouter désormais, le programme de construction de ces nouveaux établissements scolaires à Libreville et à Port-Gentil. En effet, grâce au nouveau recrutement et à la construction de nouvelles écoles, les ratios enseignants/élèves devront progressivement s'améliorer dans ce pays d'Afrique centrale. « L'objectif affiché consiste à atteindre le ratio d'une trentaine d'élèves par classe au niveau des établissements publics », a affirmé Florentin Moussavou. Le ministre gabonais avance que le gouvernement fait pour parvenir au résultat attendu en mettant un accent particulier sur les investissements.