Malgré la crise dont le pays se remet peu à peu, les fonctionnaires nigérians viennent de recevoir une aide conséquente du gouvernement fédéral. D'après la secrétaire exécutive du Comité gouvernemental de l'emprunt (FGSHLB), Hannatu Adamu Fika, la Banque hypothécaire fédérale (FMBN) va mettre à la disposition des fonctionnaires du pays 1,2 milliard de nairas sous forme de prêts pour la rénovation de leurs logements. Cette décision de la banque fait suite aux innombrables demandes de prêt-rénovation introduites par les fonctionnaires ces derniers temps.

«Des milliers de fonctionnaires, dont plusieurs dans le secteur de l'éducation, ont soumis une demande de prêt rénovation», a déclaré Hannatu Adamu Fika.

D'après la responsable ghanéenne, l'engagement du gouvernement en faveur des salariés du public va bien plus loin que la mobilisation de cette ligne de crédit. En effet, les autorités nigérianes comptent à travers la FGSHLB aider les fonctionnaires à avoir leur propre logement, conformément à une promesse faite par le président de la République Muhammadu Buhari.

Une sortie de crise dans les prochains mois ?

Sur ce plan, justement, les responsables de la FMBN sont prêts à accompagner l'Etat fédéral. D'après les médias locaux, Ahmed Dangiwa, directeur général de l'institution financière fédérale, a confié que sa Banque mettra encore plus de fonds à la disposition des fonctionnaires afin d'accélérer le passage à seconde phase du partenariat scellé avec le Comité gouvernemental de l'emprunt.

Envisagé dès l'accession au pouvoir du président Buhari, ce programme d'aide aux fonctionnaires a dû être mis de côté, faute de fonds. Aujourd'hui, avec la décision de le relancer, le gouvernement nigérian donne au moins la preuve que l'économie du pays commence à voir le bout du tunnel. D'ailleurs, Godwin Emefiele, gouverneur de la Banque centrale du Nigéria (CBN), déclarait en avril dernier : «Nous sommes très optimistes et d'ici la fin du second trimestre, ou au plus tard au troisième trimestre de cette année, nous devrions être sortis de la récession dans laquelle nous sommes actuellement».