RDC : le dialogue politique, suspendu jusqu'au mercredi

Le dialogue pour trouver une issue politique en RDC doit attendre le mercredi 21 décembre. Entamé le 8 décembre dernier, et malgré une prolongation de 24h, les acteurs politiques n'ont pas trouvé de solution pour la gestion du pays suite à la non-tenue des élections dans les délais.

Toujours pas de sortie de la crise politique à la République Démocratique du Congo. Les acteurs politiques engagés dans le dialogue au Centre interdiocésain à Kinshasa n'ont pas trouvé d'accord politique. Dans un communiqué, les évêques de l'église catholique de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui mènent ces pourparlers ont annoncé tard dans la soirée du samedi, la reprise des travaux pour le mercredi 21 décembre 2016, semaine prochaine. Selon le calendrier des évêques adapté par les participants au dialogue, les travaux devaient s'arrêter le vendredi 16 décembre 2016, suite à un déplacement des évêques qui ont quitté Kinshasa vendredi soir pour se rendre au Vatican sur invitation du Pape François. Ces négociations, qui ont démarrées le 8 décembre, devaient s'achever normalement vendredi. Mais vue la difficulté du processus, elles ont été prolongées samedi dans l'espoir d'arracher un accord entre représentants et soutiens du pouvoir et de l'opposition avant le 20 décembre. Mais en vain.

La tension politique est très vive dans la ville de Kinshasa et à travers les pays suite à l'expiration du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila, président de la RDC. Ce dialogue servira à trouver un compromis sur la gestion du pays suite à la non-tenue des élections dans les délais due à des contraintes techniques selon le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Tout le pays, pris en otage de l'issue du dialogue

Une situation qui menace le pays en entier. Malgré qu'il n'y a pas d'appel à manifester de la part de l'opposition, la menace d'un soulèvement de la rue est présente dans tous les esprits. Selon plusieurs confrères, les investissements étrangers sont suspendus, les expatriés quittent le pays et les ambassades ont évacué leurs employés. Pire, certains pays commencent déjà à recommander à leurs citoyens de quitter le pays. C'est notamment le cas de la Belgique. Le ministère des affaires étrangères de l'ex-colonisateur du pays a conseillé, dés vendredi, aux Belges de quitter « dès que possible » la République démocratique du Congo. Ceci intervient après que cinq journalistes de deux chaînes de télévision flamande ont été expulsés, vendredi dernier par les autorités. Quelque 4 000 Belges résident en RDC, dont 2.500 dans la capitale.

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