A l'approche du sommet de l'UA, le Parlement panafricain s'impatiente

En marge du 28ème sommet de l'Union africaine, le président du Parlement panafricain a rappelé l'urgence de la ratification par les pays du nouveau protocole activant l'organisme continental.

Il faut ratifier le nouveau protocole du parlement panafricain, et vite ! c'est l'appel lancée par le président de l'organe, le député Roger Nkodo Dang à travers une déclaration publiée vendredi à Addis-Abéba, la capitale éthiopienne.

"A ce jour, seuls 14 des 54 membres de l'Union africaine ont signé le protocole du parlement panafricain", a-t-il déclaré. Il a indiqué que le nouveau protocole du parlement panafricain a besoin d'être ratifié par seulement 28 Etats membre de l'Union africaine pour permettre ainsi au parlement continental de commencer à exercer ses pouvoirs législatifs.  Selon ce responsable politique de l'UA, cette lenteur apparente du processus de ratification du nouveau protocole du parlement panafricain par les Etats africains, près de trois ans après que les chefs d'Etats et de gouvernements de l'UA eurent adopté le protocole, préoccupe profondément le parlement continental. "Actuellement, le parlement panafricain n'est pas en mesure de jouer le rôle crucial que l'on attend de lui en ce qui concerne la promotion de l'intégration africaine, ni d'orienter le développement social, politique et économique en raison de la non-ratification du protocole du parlement panafricain par les Etats membres de l'UA", a-t-il souligné.

Six chefs d'Etat vont soumettre leurs rapports de gouvernance à l'évaluation

Parallèlement à l'appel du responsable politique, six chefs d'Etat africains vont soumettre chacun son rapport de gouvernance à l'évaluation des autres présidents, en marge du 28ème sommet de l'Union africaine, participant au mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) qui s'est ouvert samedi après-midi à Addis-Abéba. Il s'agit de Djibouti, du Tchad, du Sénégal, du Kenya, du Soudan et de la Zambie. Le rapport de gouvernance concerne quatre domaines, à savoir la démocratie et la gouvernance politique, la gouvernance et la gestion économique, la gouvernance des entreprises et le développement socioéconomique.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.