Afrique du Sud : accusé de corruption, Jacob Zuma va devoir attendre son verdict trois mois

Alors qu'il devait être fixé sur son sort le 20 mai dernier dans son procès pour corruption, racket et blanchiment d'argent, l'ancien président sud-africain Jacob Zuma devra finalement encore attendre trois mois. Ainsi en a décidé cette semaine la Haute Cour de Pietermaritzburg (sud-est de l'Afrique du Sud).
En dehors de ce dossier, Jacob Zuma qui a été contraint de quitter la présidence le 15 février 2018, est englué dans de nombreux autres scandales de corruption.
En dehors de ce dossier, Jacob Zuma qui a été contraint de quitter la présidence le 15 février 2018, est englué dans de nombreux autres scandales de corruption. (Crédits : Reuters)

Celui qui fut président de la nation arc-en-ciel de 2009 à 2018, est poursuivi depuis Mars 2018 dans une affaire de corruption avec le groupe d'armement français Thalès. Jacob Zuma est en effet soupçonné d'avoir touché 4 millions de rands (260 000 euros au cours actuel) de pots-de-vin du groupe, filiale de la société française d'armement et d'électronique Thomson-CSF devenue Thalès. Ceci, à la faveur d'un contrat d'armement de près de 4 milliards d'euros conclu il y a 20 ans, alors qu'il était encore vice-président.

Accusations sans surprise rejetées par l'ex-Chef d'Etat et le groupe, qui dénoncent respectivement « une chasse aux sorcières », et un procès inéquitable au vu des « très longs retards de procédure » enregistrés.

Lire aussi : Corruption au Nigeria : des dirigeants d'Eni sur la sellette après un audit interne

Rappelons qu'en dehors de ce dossier, Jacob Zuma qui a été contraint de quitter la présidence le 15 février 2018, est englué dans de nombreux autres scandales de corruption qui ont considérablement écorné l'image de son parti, le Congrès National Africain (ANC) et plus largement de l'économie nationale.

Son ex-vice-président, Cyril Ramaphosa, désormais locataire de la présidence, a promis de sévir contre la corruption, même dans son propre camp, afin de ramener la confiance des électeurs et des investisseurs. Quoiqu'il en soit, l'été s'annonce chaud pour Jacob Zuma.

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