Guinée-Bissau : la CEDEAO reconnaît la victoire d'Umaro Sissoco Embalo au second tour de la présidentielle

Umaro Sissoco Embalo devait nommé sont Premier ministre au plus tard le 22 mai prochain, soit un mois après son élection, comme le stipule la Constitution et comme réitéré par la CEDEAO.
(Crédits : E.S.E.)

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a reconnu ce jeudi 23 avril la victoire d'Umaro Sissoco Embalo au second tour de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau tenu le 29 décembre dernier, rapporte l'agence Xinhua. La CEDEAO a déclaré, dans un communiqué, avoir décidé de « reconnaître la victoire d'Umaro Sissoco Embalo au second tour de l'élection présidentielle du 29 décembre ». Cependant, l'institution régionale a demandé au président Umaro Sissoco Embalo de « procéder à la nomination d'un Premier ministre au plus tard le 22 mai 2020 », conformément aux dispositions de la Constitution et aux résultats des élections législatives du 10 mars 2019.

Selon la CEDEAO, Il s'agit des incompréhensions entre la Cour suprême et la Commission nationale des élections (CNE) et au sein de la Cour suprême, qui ont provoqué le contentieux électoral durant presque quatre mois. La direction politique de Guinée-Bissau s'est fracturée depuis que le second tour de l'élection présidentielle en décembre dernier a vu le chef de l'opposition, Umaro Sissoco Embalo, battre Domingos Simoes Pereira, candidat du PAIGC, un parti longtemps au pouvoir.

Selon la Commission nationale des élections (CNE), Umaro Sissoco Embalo a remporté le second tour de l'élection présidentielle avec 53,55% des voix, contre 46,45% pour Domingos Simoes Pereira. Embalo a prêté serment fin février dernier sans attendre la validation des résultats de l'élection présidentielle par la Cour suprême qui a exigé une vérification de décompte des voix après que le PAIGC a intenté une action en justice.

Avant la présidentielle de l'année dernière, la Guinée-Bissau souffrait pendant longtemps d'une impasse politique sur la nomination d'un Premier ministre de consensus sous la direction de l'ancien président de la République Jose Mario Vaz. L'élection présidentielle était considérée comme une solution finale à l'instabilité politique du pays

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