Cinq jours après la tenue du scrutin, la Commission électorale nationale indépendante a proclamé les résultats provisoires des élections municipales. Le parti présidentiel, Union pour la République, les remporte largement avec 895 sièges de conseillers municipaux sur 1 490.
Egalement majoritaire au parlement, UNIR devance l'ANC (Alliance nationale pour le changement) de l'ancien chef de file de l'opposition ; Jean-Pierre Fabre (134 élus), et la Coalition des 14 partis de l'opposition (C14) -réduite depuis peu à 6 partis- arrive en troisième position avec 131 sièges. Les deux formations s'étant pourtant abstenues lors des dernières élections législatives.
Justement, l'Union des forces du changement (UFC) de Gilchrist Olympio, devenu principal parti de l'opposition à l'issue des législatives, n'obtient que 44 sièges. deux autres formations représentées au parlement, le NET et le MPDD de l'ancien Premier ministre Agbeyomé Kodjo, s'en tirent plutôt honorablement avec respectivement 33 et 25 sièges.
L'arrivée des indépendants
Ces élections locales, les premières organisées depuis 32 ans dans le pays et symboles de la volonté de Lomé de renouer avec la décentralisation, auront aussi été marquées par les bons scores obtenus par les listes indépendantes. Ces dernières ont raflé à l'issue des compilations pas moins de 144 sièges.
La prochaine étape consistera à transmettre l'ensemble des résultats à la Cour suprême pour validation. Les candidats eux n'ont que 48 heures pour présentation de manière officielle une éventuelle contestation des résultats.
Pour rappel, les élections ne se sont tenues que dans 114 communes sur 117, ayant été reportées «pour des raisons techniques» dans 3 circonscriptions.
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