Tchad : après 10 jours d’exercice, la ministre du pétrole Aziza Mariam Béchir limogée

Le président tchadien a procédé, tard dans la nuit du 31 janvier, à un léger réaménagement de son gouvernement. C’est la ministre du Pétrole et de l’énergie, Aziza Mariam El Béchir qui en a fait le frais. Nommée le 21 janvier dernier, elle a été remplacée par Mahamat Hamid Koua.
Aziza Mariam El Béchir n’aura passé que dix jours comme la première ministre du Pétrole et de l’énergie du Tchad.
Aziza Mariam El Béchir n’aura passé que dix jours comme la première ministre du Pétrole et de l’énergie du Tchad. (Crédits : DR)

Aziza Mariam Al-Béchir n'aura été ministre du Pétrole et de l'énergie du Tchad que pendant dix jours. Nommée le 21 janvier dernier, elle a été limogée dans la soirée de ce jeudi 31 janvier selon un décret lu à la télévision nationale signé par le président Idriss Déby Itno.

décret déby

Aucune raison officielle n'a été donnée pour expliquer le limogeage de l'ancienne directrice de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), qui est entrée dans l'histoire politique du pays comme la première femme titulaire à ce poste. L'ex directrice de Glencore Tchad, a donc fait un passage des plus éphémères au gouvernement, puisqu'elle a cédé désormais son poste à Mahamat Hamid Koua, qui était jusque-là, le secrétaire général adjoint du gouvernement.

Mahamat Koua, nouveau ministre

Le nouveau ministre du Pétrole et de l'Energie, Mahamat Hamid Koua, est comme on dit un homme du sérail dans le clan Déby. Il était depuis novembre dernier, secrétaire général adjoint du gouvernement, après avoir occupé différents postes dans le gouvernement comme ministre du Commerce puis du développement industriel.

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Son premier défi, sera d'assurer la stabilité à la tête de ce département stratégique dans le pays. Il convient d'ailleurs de rappeler que l'ancienne ministre, Aziza Mariam El Béchir, a remplacé à ce poste Boukar Michel, qui a été lui aussi révoqué moins d'un mois après sa nomination et sans motif officiel. Une valse de ministres qui se traduit par de successifs et réguliers remaniements dont on ne compte désormais plus le nombre depuis que le chef d'Etat tchadien a réformé la constitution pour un régime présidentiel fort qui lui attribue les prérogatives de chef de gouvernement.

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