Robert Mugabe et sa conception de « la peste ou du choléra » des Etats-Unis

Le chef d'Etat Zimbabwéen de 93 ans revient au devant de la scène avec de nouvelles déclarations choc. Cette fois-ci, il s'adresse aux Etats-Unis. Il estime qu'il n'est pas sûr que Trump est un fou, mais que même s'il l'était, il a rendu un grand service à son pays en triomphant face à Clinton, qu'il accuse de haïr son pays.

« Les électeurs américains ont fait la faveur du Zimbabwe en votant pour M. Donald Trump devant Mme Hillary Clinton, qui déteste le Zimbabwe avec passion ». La citation polémique provient directement du chef d'Etat Zimbabwéen, Robert Mugabe qui se prononçait devant des milliers de sympathisants de l'Union nationale africaine du Zimbabwe, samedi lors d'un événement partisan. Selon le Sunday Mail, le journal proche du pouvoir qui a rapporté l'information, Mugabe a déclaré, en des termes peu délicats, que bien que la président des USA, Donald Trump, ait ses faiblesses, il est la meilleure personne pour occuper la Maison Blanche du point de vue du Zimbabwe. « Clinton est très cruelle. Elle ne nous aime pas du tout ... Elle allait nous imposer plus de sanctions. Une haine très très vicieuse qu'elle a envers le Zimbabwe », a-t-il déclaré.

L'ex-candidate démocratique américaine et ancienne chef de diplomatie américaine a été l'un des principaux promoteurs de « la loi américaine sur la démocratie et la relance économique du Zimbabwe », que la législation américaine adopté en 2001 et qui impose des sanctions économiques au Zimbabwe sans passer par les circuits légaux des Nations Unies. Donald Trump par contre ne semble pas avoir d'avis sur le Zimbabwe, si l'on considère la rareté des déclarations qu'il a faites au sujet du pays d'Afrique Australe.

Mais ce n'est pas pour autant que le chef d'Etat de 93 ans a jeté des fleurs à Trump. Le président reste quand même « pesé » à son propos. « Nous ne connaissons pas beaucoup le nouveau président Trump, certains disent qu'il est impulsif, qu'il ne pense pas droit. Certains disent qu'il est fou, nous ne savons pas (...) Mais même s'il était fou, il nous a fait une faveur en se débarrassant de cette autre femme (Clinton) qui voulait remplacer Obama et qui voulait nous imposer des sanctions », a-t-il déclaré.

Bush et Blair, également taclés !

Le président Mugabe a également parlé des anciens président américain et premier ministre britannique, Goerge Bush et Tony Blair, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas été tendre à leur égard. Robert Mugabe a qualifié les deux anciens dirigeants de « voleurs » pour avoir « abusé de l'ancien président irakien Saddam Hussein sous prétexte de chercher des armes de destruction massive alors que leur but réel était de piller les ressources pétrolières de son pays ».

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