Diaporama Présidents africains dans les geôles ou à la barre !

5- Ben Ali, sous le dais saoudien pour échapper aux foudres de la révolution

Difficile de savoir si les foudres de la «révolution du jasmin» peuvent un jour s'abattre sur l'ancien raïs de la Tunisie. A 81 ans, Zine el-Abidine Ben Ali ainsi que sa femme Leïla Trabelsi et leurs enfants depuis la chute du régime en 2011 sous protection saoudienne dans leur palais à Djeddah, sur les bords de la Mer rouge. Sur l'ancien raïs et sa femme surnommée «la Régente de Carthage» pèse pourtant un mandat d'arrêt international émis par la justice tunisienne après plusieurs condamnations par contumace pour une liste de chefs d'accusation longue comme un roman de Balzac où se bousculent des crimes de sang comme des crimes économiques et même de droit commun. Les deux décennies de règne de Ben Ali, marquées par la mainmise de son cercle familial sur l'économie, la répression des libertés, l'emprisonnement et la torture et la montée de l'intégrisme ont fourni à la justice autant d'arguments pour des condamnations tous azimuts. L'ex-raïs a connu une ascension politique fulgurante après son intégration dans l'appareil étatique. D'abord ministre de l'Intérieur après une carrière à la sûreté, puis Premier ministre, il fini par déposer Habib Bourguiba grâce à un coup d'Etat par certificat médical, resté dans les annales politiques. Mais après 23 ans de règne, Ben Ali est sorti du pays par la fenêtre de l'Histoire, en se faisant balayer par une révolution de la rue tunisienne. Poursuivi en exil, il pourrait ne jamais purger les nombreuses peines de ses procès, l'Arabie-Saoudite refusant de l'extrader. L'ancien président, que l'on dit terrassé par un AVC, ne fait presque plus d'apparition publique (Crédits : Reuters)

Ibrahima Bayo Jr. 13 images

Gbagbo, Ben Ali, Compaoré, Jonathan, SanogoTaylor et bien d'autres... Retour sur ces ex-présidents qui ont (ou ont eu) maille à partir avec la justice.

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