Niger : neuf morts, quarante personnes kidnappées dans une attaque de Boko Haram

L’attaque est survenue à la frontière avec le Nigeria. La localité de Ngalewa, à 7 km au nord-est de la ville de Kabaléwa a été la cible, dans la nuit du dimanche 02 juillet, d’une attaque meurtrière de Boko Haram. Bilan de l’attaque menée par l’organisation extrémistes : neuf morts, et une quarantaine de personnes enlevées.

Cette fois-ci les assaillants ont pénétré dans la localité à dos de chameaux, les motos étant interdites par les autorités nigériennes. Un attentat meurtrier a visé, ce dimanche entre 22H et 23h (heure locale), Ngalewa près de la ville de Kabaléwa abritant un camp de réfugiés.

L'attaque attribuée à l'organisation terroriste Boko Haram a causé la mort de 9 jeunes. Le bilan, encore provisoire, fait également état d'une quarantaine de femmes et enfants enlevés, selon les précisions d'une source sécuritaire locale. Au lendemain de cette attaque, quelques 16.000 personnes du camp de réfugiés de Kabaléwa ont déserté le site par peur d'autres exactions du groupe terroriste.

Avant l'attaque de dimanche, deux femmes appartenant à la secte islamiste ont activé leur ceinture d'explosifs dans ce camp situé à Diffa, faisant deux morts et 11 blessés. Avec la régularité des attaques, les autorités nigériennes ont annoncé le transfert des réfugiés du camp de Kabaléwa vers d'autres localités plus éloignées de la frontière avec le Nigéria.

Boko Haram affaibli, vraiment?

La région de Diffa qui compte déjà quelques 600.000 habitants, a vu sa démographie augmenter avec l'arrivée de quelques 300.000 réfugiés fuyant les exactions de Boko Haram contre qui l'armée nigérienne mène de fréquents raids. Dernier en date, en avril dernier, les forces armées nigériennes avaient décimé une colonne d'une cinquantaine de combattants de l'organisation terroriste.

Un fait d'armes qui pourrait expliquer l'annonce des autorités de Diffa qui expliquent que depuis décembre dernier, plus de 150 soldats de Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus. Plus tôt, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, avait affirmé en mars dernier que Boko Haram était « en train d'être affaibli » par la coalition des armées régionales. Mais l'armée nigérienne comme burkinabè et malienne sont régulièrement des cibles des attaques terroristes.

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