L’Angola obtient un prêt d'un milliard de dollars de la Banque mondiale

Après des années de crise et la récession qui s’en est suivie, l’Angola montre des signes de reprise, regagnant ainsi la confiance des bailleurs de fonds comme la Banque mondiale. L’institution de Bretton Woods vient d’octroyer un prêt d’un milliard de dollars au pays d’Afrique australe, en appui aux réformes en cours.
L’appui de la Banque mondiale à l’Angola devrait financer les secteurs prioritaires de l’eau, de l’agriculture, du développement local, de la protection sociale, de l’énergie solaire et des transports.

Un milliard de dollars, c'est le montant du prêt promis à l'Angola par la Banque mondiale. Une somme qui devrait servir à financer ses projets relatifs à la sécurité sociale et à l'eau. L'information a été donnée ce jeudi 14 mars par la présidence angolaise. Le pays d'Afrique australe, qui est le deuxième producteur de pétrole d'Afrique, a été plongé dans une crise économique à cause de la chute des prix du pétrole, survenue au milieu de l'année 2014. Outre un prêt de 500 millions de dollars convenu précédemment, que l'Angola devrait recevoir cette année, le trésor du pays a aussi obtenu un milliard de dollars supplémentaires de la Banque mondiale, portant le montant total des prêts à 1,5 milliard de dollars, au cours des trois prochaines années.

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Par ce financement, la Banque mondiale soutient le processus de réforme en cours, selon son vice-président, Hafez Ghanem, qui s'est entretenu avec le président angolais, Joao Lourenço, juste avant l'annonce du prêt. L'appui de la Banque mondiale à l'Angola devrait financer les secteurs prioritaires de l'eau, de l'agriculture, du développement local, de la protection sociale, de l'énergie solaire et des transports.

L'Angola renoue avec la croissance

Après le départ de Dos Santos en septembre 2017, son successeur à la tête de l'Angola, Joao Lourenço, a entamé une batterie de réformes pour redémarrer une économie en récession. Parmi les dispositions majeures prises par le nouveau président figurent la dévaluation de la monnaie nationale, le kwanza, des initiatives pour la réduction de la dette du pays et la restructuration de la compagnie pétrolière étatique la Sonangol. Ces réformes entreprises par le gouvernement de Lourenço, combinées à la reprise des prix du pétrole, commencent à porter leurs fruits. Après des années de crise, le deuxième plus grand exportateur de pétrole en Afrique retrouve une meilleure stabilité financière.

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