Ethiopie  : un investissement de 7 milliards de dollars dans l'énergie et le transport

Les autorités éthiopiennes ont annoncé cette semaine leur intention d'investir dans des infrastructures énergétiques et routières, une enveloppe de 7 milliards de dollars. Ces projets permettront notamment d'augmenter la capacité électrique nationale de 2 981 mégawatts.
En Ethiopie, les futurs projets de centrales électriques permettront d'augmenter la capacité de production nationale de 2 981 mégawatts.

L'Ethiopie vient de revoir à la hausse ses ambitions pour les secteurs de l'énergie et des transports. Selon les médias locaux, le gouvernement vient d'annoncer son intention d'investir pas moins de 7 milliards de dollars dans les infrastructures énergétiques et routières. Le Bureau des partenariats public-privé du gouvernement, qui n'a pourtant donné aucun détail sur les sources de ces financements, a expliqué que cet important investissement porte sur divers projets notamment 3 dans les infrastructures routières et 13 dans celles des énergies. Lesdits projets seront lancés, précise le Bureau, au cours du présent exercice financier et une fois achevé le processus de sélection des entreprises qui les réaliseront.

Treize projets dans les énergies et trois grands grands projets routiers

Dans le détail, les infrastructures concernées par le secteur de l'électricité sont les centrales de Genale Daws 5 (469 mégawatts), Genale 6 (100 mégawatts), Chemoga 1 & 2 (280 mégawatts), Halele Werabe (424 MW), Dabus (798 mégawatts), Gad (125 mégawatts), Dichato (125 mégawatts), Mekelle (100 mégawatts), Humera (100 mégawatts), Wolenchiti (150 mégawatts), Weranso (150 mégawatts), Metema (125 mégawatts) et Hurso (125 mégawatts). Ensemble, ces infrastructures permettront d'augmenter la capacité électrique nationale de 2 981 mégawatts.

En ce qui concerne les projets routiers, il s'agit d'un tronçon de 125 kilomètres reliant Adama-Awash, et Awash à Mieso de 72 kilomètres et une autoroute Mieso-Dire Dawa de 160 kilomètres.

Rappelons que pour le financement, l'Ethiopie doit encore convaincre les bailleurs, dont la Chine, qui douteraient encore de la rentabilité de certains projets d'infrastructure du pays.

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